lundi 21 octobre 2013

requalification

Le procureur de la République de Clermont-Ferrand a demandé ce lundi une requalification en «coups mortels aggravés» de la mise en examen de Cécile Bourgeon, la mère de Fiona, dont le corps reste introuvable.
La jeune femme de 25 ans, en détention provisoire à Lyon-Corbas, était jusqu'à présent poursuivie pour quatre délits, dont «recel de cadavre» et «non-assistance à personne en danger». Cécile Bourgeon pourrait donc être passible de la cour d'assises au même titre que son concubin Berkane Makhlouf, poursuivi pour «coups mortels aggravés». L'avocat de Cécile Bourgeon, Me Gilles-Jean Portejoie, a aussitôt réagi à cette demande du procureur : «Laissons faire la justice, le procureur demande, le juge décide, on verra si le juge a des éléments nouveaux». Jusqu'aux déclarations de son compagnon, Cécile Bourgeon était a priori tenue hors de cause dans le décès de Fiona, que le couple a finalement reconnu après son interpellation le 24 septembre.
Après quatre mois de mensonges, ils ont avoué avoir enterré l'enfant dans une forêt près de Clermont-Ferrand. Makhlouf et Bourgeon avaient initialement affirmé que Fiona avait disparu le 12 mai dans un parc de Clermont-Ferrand, alors que la mère, enceinte, s'était assoupie sur un banc, orientant alors les enquêteurs sur la piste de l'enlèvement.
Lors des premiers interrogatoires, la mère a chargé son compagnon, affirmant que, la nuit du drame, son concubin avait donné un coup à la tête de Fiona, occasionnant un hématome à l'oeil. Cécile Bourgeon avait alors parlé d'un tyran domestique, d'un homme qui les martyrisait, elle, Fiona et sa soeur Eva. C'est cette surenchère qui a amené Berkane Makhlouf, toxicomane notoire, à évoluer dans sa version des événements. S'il a continué à nier avec force avoir frappé Fiona, il a accusé sa compagne d'avoir donné ce soir-là «deux coups de pied au ventre» et «deux coups à la tête» de sa fille. Berkane Makhlouf a raconté aux magistrats que Cécile avait corrigé Fiona parce que la petite s'était fait vomir comme elle le faisait depuis quelque temps pour imiter sa mère enceinte.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-fiona-vers-une-mise-examen-de-la-mere-pour-coups-mortels-aggraves-21-10-2013-3246237.php

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Fiona : il peut être intéressant de voir la situation des personnes dans le cas d'un drame, car certains éléments critiques sont alors fréquemment présents et en cause...
des données trouvées sur Facebook, et dans la presse, permettent de regarder la situation des trois personnes :

Cécile Bourgeon (2/10/1987) 25 ans et 8 mois (jour critique émotionnel vendredi : vendredi 10 mai était E1, un jour "fort")
le "jour à risque" (de dérapage) pour Cécile Bourgeon est le vendredi 10 mai, avec le plus fort des jours critiques émotionnels qu'est E1) les autres jours sont neutres.(rectif 9/10/2017 = P17/P18/P19 = jours forts)

mai 2013 (2/10/1987)
Ma 7 P(12)
Me 8
Je 9
Ve 10 E(1)
Sa 11
Di 12 P(17)
Lu 13 P(18) I(17)


Fiona 3/12/2007 (tout est en jour neutre pour la fillette)
Ma 7
Me 8 P(6)
Je 9 P(7)
Ve 10
Sa 11
Di 12
Lu 13 E(1) I(9)
Ma 14 P(12)
Me 15


(La fillette aurait été tuée la nuit de samedi à dimanche ? (nuit du 11 au 12)
mais aurait été vue la dernière fois le vendredi 10 mai... ?)




Berkane Makhlouf le 3 septembre 1981 à Lyon (Rhône), (31 ans et 8 mois)
12 mai 2013 (3/09/1981)
Ma 7 P(1)
Me 8
Je 9 E(8)
Ve 10
Sa 11
Di 12 P(6)
Lu 13 P(7) I(26)
Ma 14
Me 15
Je 16 E(15)

jour à risque possible dès samedi soir pour Berkane Makhlouf, avec l'entrée dans le jour critique physique P6.

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