lundi 21 octobre 2013

meurtre ou suicide ?

Procès : le légiste, le mystérieux suicide de sa femme et le revolver
"Il y a ma femme qui vient de se suicider". Le 8 novembre 1999, les gendarmes reçoivent un appel de Jean-Louis Muller. Au domicile du médecin généraliste d'Ingwiller (Bas-Rhin), ils découvrent le corps de son épouse baignant dans une mare de sang, une balle dans la tête, le 357 Magnum de son mari à ses pieds. Dans la cuisine, devant une photo du couple, un couteau planté dans un emballage de Kinder portant l'inscription "Ciao ciao ciao". Le suicide ne fait guère de doutes : le parquet classe l'affaire en quelques mois.
Sauf que les proches de Brigitte Muller la décrivent bien moins dépressive que son mari ne le dit. Que l'on n'a pas retrouvé la moindre empreinte sur le revolver, très peu de résidu de tir sur ses mains. Et qu'elle détestait les armes, contrairement à son mari, auteur d'une thèse sur "les effets de projectiles de petits calibres à grande vitesse initiale". Le médecin, régulièrement appelé comme expert en médecine légale et en balistique auprès des tribunaux, a-t-il utilisé ses connaissances pour maquiller le meurtre de sa femme en suicide ? (....)
Nouvelle stratégie de défense, peine identique : il est à nouveau condamné à 20 ans de réclusion. De cette peine, il n’exécute que quelques mois, avant d’être libéré quand la Cour de cassation valide son pourvoi, et annule sa condamnation sur un point de droit. Situation rare, c’est donc libre que Jean-Louis Muller comparaît ce lundi à Nancy pour son second procès en appel. Pour ce procès de la dernière chance, il s’est adjoint les services d’un nouvel avocat, le ténor Eric Dupond-Moretti, surnommé "Acquittator" en raison du nombre d’acquittements obtenus pour ses clients. La cour d’assises de Meurthe-et-Moselle dira le 31 octobre s’il peut en afficher un de plus à son palmarès.
http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20131018.OBS1791/proces-le-legiste-le-mysterieux-suicide-de-sa-femme-et-le-revolver.html

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Acquittator aura-t-il gain de cause ? 
je n'ai pas trouvé de données de naissance qui permettraient d'avoir une idée de "l'état psychique et physique" des personnes au moment du drame : un jour critique émotionnel (ou certains jours critiques physiques) sont fréquemment présents lorsqu'arrive un drame... que ce soit du côté des auteurs... ou des victimes... c'est surtout le jour critique émotionnel qui est le jour des meurtriers mais aussi le jour du suicide... 
ici il semble déjà y avoir des éléments "tensions" communs avec la situation en période critique septennales des 42 ans des personnes... 

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