un essai pour tenter d'expliquer que nombre de suicides arrivent certes à cause de nos états de désespoir, mais que nos états de désespoir sont fréquemment accentués par notre situation momentanée dans un épisode critique de nos rythmes et cycles psychiques...
en quelque sorte on a tendance à passer à l'acte parce que l'on arrive, passe ou est passé dans un épisode critique de nos rythmes et cycles... alors qu'en dehors de ces épisodes on "tient le coup"...
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un bon nombre de suicides pourraient être évités au moyen d'une information qui expliquerait le fonctionnement des rythmes et cycles psychiques humains...
il s'agit en effet d'une fonction quasiment mécanique de notre psychisme
qui veut que périodiquement, à intervalles réguliers, nous passions par
des épisodes qui peuvent, si nous sommes fragilisés pour une raison ou
une autre, mais parfois aussi simplement "pour rien", prendre la forme de "downs" violents et sévères.
le fait d'être informé du fonctionnement de cette mécanique naturelle permet alors de
relativiser lors de ces possibles situations "au fond du gouffre" qui
ne sont souvent que passagères mais qui ont pour propriété de nous faire
voir nos soucis et problèmes de façon bien plus amplifiés qu'ils ne le
sont en réalité : il s'agit en quelque sorte de ne pas se faire "piéger" par les possibles yoyos naturels des rythmes et cycles de notre moral...
beaucoup de suicides arrivent en effet pas seulement en raison de nos
problèmes et notre désespoir : nous nous débattons toujours avec, à
tenter de les surmonter et résoudre, mais c'est souvent un "déclencheur" de nos rythmes et cycles, lorsqu'il arrive, qui va en quelque sorte "nous donner le coup de grâce" et nous pousser à agir...
par exemple, un suicide en période critique septennale le jour critique émotionnel, ou même simplement l'un des deux, est un suicide dont le "déclenchement" est lié à l'horloge biologique interne de la personne...
il y a en effet très souvent deux éléments importants lors d'un suicide :
- le motif (ce peut être des soucis d'ordre et d'origine très variables
comme dépression, famille ou relation, travail, finances, etc...)
- notre horloge interne : c'est elle qui souvent va permettre, en
quelque sorte "accorder le laisser passer" à un acte suicidaire lors
de la survenance d'un épisode critique de nos rythmes psychiques.
généralement nous arrivons à nous débrouiller, voire nous démener avec nos
soucis, à "tenir le coup", heureusement...
mais il peut arriver effectivement que l'on ne s'en sorte plus, l'on est
"au bout du rouleau"...
si nos soucis ne peuvent pas se régler du jour au lendemain, le second
élément peut être pris en compte sur le champ : notre horloge
interne est en effet souvent de la partie,
- lorsque nos soucis prennent dans notre tête une dimension très
amplifiée qu'ils n'ont pas en réalité...
- lorsque en dernière extrémité nous sommes "poussés" à la décision d'en finir au
moyen d'un acte suicidaire...
les rythmes et cycles humains comportent en effet des épisodes nous
arrivant à intervalles réguliers, certains de façon très rapprochés (voir ci-dessous) et d'autre plus
éloignés, et qui ont pour effet et propriété
- de considérablement amplifier ce que nous ressentons : notre
dépression peut sérieusement s'aggraver, nos soucis peuvent prendre des dimensions
insupportables,
- de nous pousser à agir,
- de nous désinhiber (c'est aussi ce qui amplifie notre ressenti des choses, mais
surtout ce qui ôte nos peurs et parfois même notre raison, notre conscience
qui est "mise au placard" - dans les cas graves il peut se produire quasiment une forme de "déconnection")
en cas de problème il faudrait donc regarder si l'on se trouve en "situation à risque" et se dire qu'il s'agit d'un mécanisme naturel de nos rythmes et cycle psychiques. et ces situations sont même prévisibles à l'avance... cela doit permettre de mieux comprendre notre désarroi et gérer, voire patienter sans en venir à une ou des extrêmes.
les
épisodes critiques de nos rythmes et cycles ont en fait leur utilité -
et ils sont probablement faits pour cela - dans la mesure où, dans de bonnes conditions il vont nous donner du tonus
pour ressentir, et agir : le problème peut survenir par contre dès lors
que ces effets fonctionnent alors que nous sommes dans un état, un
passage difficile, car ils peuvent alors l'accentuer et agir avec un résultat inverse...
quels sont ces "rendez-vous", ces épisodes critiques de nos rythmes et cycles qui nous "tombent dessus" régulièrement - j'ai tenté de citer les plus fréquents par ordre d'importance :
- hebdomadaire : c'est notre jour critique émotionnel
(pulsation chaque septième jour à partir de la naissance - tous les
rythmes et cycles démarrant avec la vie à la naissance et fonctionnant
ensuite avec une précision quasi horlogère)(notre jour critique émotionnel est notre vie durant toujours le jour de la
semaine où nous sommes nés - effets pouvant être ressentis les jours
voisins aussi)
connaître et se souvenir de son jour critique émotionnel est important
car il est fréquent, puisque hebdomadaire. il peut être la cause
d'épisodes de mélancolie, de gros coups de blues voire de désespoir,
d'agressivité (disputes) aussi... je l'ai appelé le "jour du suicide"
car les suicides ont fréquemment lieu ce jour là ou un jour à côté...
donc grande prudence quant à nos réactions ce jour-là et dès la veille au soir de ce jour.
attention car le jour critique émotionnel
est plus fort toutes les quatre
semaines, c'est à dire tous les 28
jours. (c'est alors E1 à
calculer ici http://biorythm.online.fr/w/
- tous les 23 jours : l'épisode P17/P18/P19
d'un rythme de l'énergie physique de 23 jours. (c'est le seul épisode
de ce rythme qui semble pouvoir avoir un fort effet équivalent à un jour critique émotionnel,
donc agissant sur le moral) (épisode à calculer ici http://biorythm.online.fr/w/
- les jours critiques intellectuels i9 et i1, i17 et i26 (jours critiques d'un rythme du cerveau) à repérer ici http://biorythm.online.fr/w/
- semestriellement : là c'est les environs de notre anniversaire (quelques semaines avant et après) ... et à six mois
aussi de ce moment-là. si les effets des épisodes critiques cités
ci-dessus sont courts (de un à trois jours) ici on peut passer par
plusieurs semaines de déprime voire de dépression, d'agressivité
aussi... du moins pour les personnes qui sont sensibles à ce cycle semestriel... et il y en a plus qu'on le pense.
- tous les sept ans : nos périodes critiques septennales (ce sont nos âges de la table de sept et même parfois les années à côté) : ce sont parfois des périodes de perturbations longues (dont la dépression septennale qui peut être grave et tenace...
- à 23/24 ans : redémarrage d'un nouveau cycle physique de 23 ans (année P1)
- à 33 ans : redémarrage d'un nouveau cycle intellectuel de 33 ans. (année i1)
- à 46/47 ans : redémarrage d'un nouveau (le troisième) cycle de 23 ans (année P1)
n.b. : les drames en tout genre (familiaux, conjugaux, violences, meurtres, etc;..) ont tendance à arriver également aux mêmes moments de ces épisodes critiques, à cause de ce même mécanisme de pulsions/désinhibition périodique : donc prudence également pour cet aspect-là... en cas de tensions importantes par exemple... et j'aurais aussi bien pu intituler ma page "drame ou meurtre sur RV" car le mécanisme en cause est le même.
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ou résumé autrement :
la mécanique d'un drame (suicide, drames conjugaux, familiaux mais autres aussi) est importante à voir de plus près, car une fois comprise, elle devrait permettre d'en éviter beaucoup... et elle est assez simple : il faut deux types d'ingrédients pour faire un drame, essentiellement, et ils sont presque toujours présents. (sans quoi un drame peut bien plus difficilement arriver) :
- le ou les éléments "externes" (tensions, soucis et préoccupations et problèmes de tous ordres, dépression, désespoir, dispute, stress, séparations, etc... etc...) qui vont amener la personne à l'extrémité en quelque sorte "au bord du drame"...
- le ou les éléments "internes" : ce sont des éléments des rythmes et cycles psychiques humains que sont les jours et épisodes critiques de divers rythmes. ils sont mathématiques, chronologiques... et, surtout, internes à l'organisme, (car "pulsations du vivant" démarrant le jour de la naissance) et ce sont eux éléments désinhibiteurs, qui vont donner le feu vert pour un passage à l'acte dramatique. et c'est sur eux que l'on devrait pouvoir jouer pour prévenir les drames, car ils sont connus à l'avance, nous arrivant selon un calendrier tout à fait précis.
ils sont d'une grande importance car ce sont parfois même eux aussi qui sont à l'origine des ingrédients "externes" objets de l'alinéa précédent.
attention encore, c'est plus rare, mais on peut subir les effets de nos épisodes critiques et des états dépressifs peuvent alors survenir "pour rien" çàd en l'absence de tout problème : il s'agit alors d'un effet purement de notre psychisme.
noter enfin que les différents éléments critiques, moteurs ou déclencheurs cités plus haut peuvent nous arriver séparément mais aussi ensemble, les rythmes fonctionnant en gigogne : ensemble le risque sera encore accentué car les effets ont tendance à se cumuler...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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