bébé secoué

Les maltraitances d’une mère investie auprès de ses enfants Les experts ont tenu salon, hier, au procès de Waldeline Chrétien devant les assises de la Moselle. Les spécialistes ont confirmé les actesde maltraitance dont ont été victimes les deux enfants de l’accusée.
Arthur, né le 27 septembre, décédé le 16 décembre 2006. Arthur, bébé secoué, présentait tous les signes cliniques du syndrome de Silverman : d’importants hématomes sous-duraux, des ecchymoses cérébrales et plusieurs fractures aux côtes.
La petite sœur d’Arthur, née le 5 octobre 2007, souffrait, un an jour pour jour après le décès de son frère, de quatre fractures aux jambes. Le petit corps du nourrisson de deux mois et demi laissait apparaître des symptômes de maltraitance avec des blessures d’âges différents. Ni la mère, accusée de coups mortels et de violences devant les assises de la Moselle ni le père, partie civile, ne livreront d’explications probantes. (.....) Arthur est mort des suites de lésions cérébrales irrémédiables. Sa petite sœur a été victime de « l’intervention d’une force qui lui a été appliquée sur les membres inférieurs », a assuré un radiologue. (...)
Les fractures costales d’Arthur étaient anciennes, « en reconstitution osseuse depuis au moins dix jours » avant son décès, selon un médecin légiste. En revanche, les hématomes sous-duraux, nés du choc du cerveau ballotté dans la boîte crânienne, étaient plus récents, « très probablement du jour du décès », a envisagé un autre légiste. (...)
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Pourtant, une étrange atmosphère a régné, hier, dans la salle d’audience pour cette dernière journée de procès donnant le sentiment que tout pouvait basculer. Waldeline Chrétien et le père des enfants ont passé beaucoup de temps, côte à côte à la barre. Il n’y avait plus ni accusée ni partie civile, mais deux parents réunis pour s’expliquer sur cette journée du 16 décembre 2006, jour du décès d’Arthur, bébé secoué de deux mois et demi, mort des suites de ses blessures. L’emploi du temps du couple, heure par heure, a été épluché. Le père comme la mère ont été mis à rude épreuve par le président de la cour d’assises, qui a tenté de les faire fléchir, mettant en doute la position de l’accusée comme celle de la partie civile. « Pendant deux-trois heures, ce jour-là, il se passe quelque chose qui relève du secret entre vous », s’est impatienté Gabriel Steffanus. Puis, s’adressant à celle qui, jusqu’à jeudi, croyait encore à la mort subite de son nourrisson, le président poursuit son instruction : « Pensez que les violences peuvent avoir été faites par votre compagnon ? » L’accusée : « Je ne l’espère pas. Il s’est passé quelque chose, mais je n’ai rien fait et je ne l’ai vu rien faire non plus. » Le père, lui, assure que s’il était à l’origine d’une quelconque maltraitance, il se serait « dénoncé ».
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VERDICT
Dix ans de réclusion pour la mère d’Arthur, bébé secoué 
Waldeline Chrétien a été condamnée à dix ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Moselle qui, dans ce verdict, n’a laissé aucune place au doute.

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en regardant les situations cycliques on trouve des éléments qui ne sont pas sans intérêt :
- la maman se trouvait au moment du premier drame en période critique septennale des 28 ans et se trouvait en fin de période critique au moment des violences sur le second enfant. sa situation le samedi 16 décembre 2006 serait intéressante à connaître.
- pas trouvé d'indication quant à l'âge du père. sa situation le même jour serait aussi intéressante, car elle permettrait peut-être d'avoir des indices quant aux trois heures de secret dont il est question dans l'article...)
- Arthur se trouve le jour de son décès dans son jour critique physique P12 (le jour critique physique est fréquemment le jour des bébés secoués car ceux-ci ont tendance à beaucoup pleurer sans que l'on puisse les calmer, ce jour-là - rajout : mais il est aussi le jour des msn)
- les violences sur la petite soeur semblent avoir lieu au même moment de l'année (suivante que celles qui ont amené le décès d'Arthur...)=(lien cyclique pas impossible avec la situation de leur auteur chaque fois en fin d'année)