lundi 3 décembre 2012

dépressif

Deux morts et deux blessés au pronostic vital engagé. Tel est le tragique bilan de ce qui s’apparente à un coup de folie d’un homme de 49 ans, qui a fait irruption chez ses voisins, dans la nuit de vendredi à samedi, à Sète (Hérault), apparemment excédé par le bruit qu’ils faisaient.
Il n'était pas encore 2 heures du matin, quand cet homme, inconnu des services de police, a ouvert le feu dans cet appartement où six adultes et un enfant de 3 ans se trouvaient à l’occasion d’une fête d’anniversaire, indique «Midi Libre».
(...)  Le suspect, passionné d'armes et formateur dans un centre de tir, a été interpellé sans opposer de résistance, et placé en garde à vue. Une information judiciaire pour tentative de meurtre devrait ouverte dimanche, et l'homme devrait être déféré et mis en examen pour assassinat.
Décrit comme dépressif par ses proches, il a assuré qu’il n’avait pas l’intention de tuer. Pourtant, douze coups de feu auraient retenti. Un blessé aurait été retrouvé dans le logement, un autre dans le couloir, et deux autres à l’extérieur. D’après le procureur de la République, Brice Robin, qui s’est exprimé sur iTélé samedi, il avait pris des médicaments et s’était couché tôt, car il embauchait de bonne heure. Réveillé par le tapage nocturne de ses voisins, il se serait alors décidé à aller les voir pour leur demander de baisser le son, mais, suite à leur refus, la situation aurait dégénéré.
A son domicile, six armes ont été saisies, dont un fusil de guerre et un pistolet automatique de calibre 11.43, qu’il a utilisé pour tirer sur les victimes. Le magistrat a précisé que la détention de ces armes, ainsi que de 5000 munitions, étaient néanmoins «administrativement régulière». (...)
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Morts-pour-avoir-fait-trop-de-bruit-449658/

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la survenance d'une période critique et la dépression septennale qui peut s'en suivre peuvent modifier tous nos paramètres, et certains effets désinhibiteurs de médicaments peuvent venir s'ajouter à ceux, naturels, d'une dépression septennale. on pourrait encore vérifier la situation des cycles courts, afin de voir si l'intéressé se trouvait éventuellement dans un jour pulsions : c'est cet ensemble qui peut parfois conduire à ce que l'on appelle un "coup de folie"...
il est alors risqué de laisser des armes entre les mains d'une personne ainsi fragilisée.

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