vendredi 1 juin 2012

mystère...



Meurtre de Douriez : l'accusée plaide coupable mais le mystère demeure


Le mardi 5 octobre 2010 en début d'après-midi, les secours sont appelés à Douriez, à Douriez, près de Campagne-lès-Hesdin. Un drame s'est produit dans la chambre à coucher d'un coquet plain-pied. Le corps de R B, 55 ans, est retrouvé gisant sur son lit, une balle dans la tête. À côté, sa compagne de 48 ans, grièvement blessée au cou. C'est l'employeur de cette dernière, inquiet de ne pas voir son ouvrière au travail, qui a demandé qu'on aille vérifier si rien d'anormal ne s'est produit. Chantal Margris est emmenée au CHU de Lille, son pronostic vital est réservé. Les enquêteurs ne l'interrogeront que quelques jours plus tard. Selon elle, c'est son compagnon qui lui a tiré dessus en premier. Il se serait couché, puis elle se serait réveillée pour saisir l'arme et faire feu sur lui, à son tour. Mais un examen médico-légal pratiqué ensuite révélera que la quadragénaire aurait pu tenter de se suicider. Après avoir tiré la première sur son concubin.
C'est finalement pour homicide volontaire sur son conjoint que Chantal Margris comparait aux assises de Saint-Omer depuis hier et jusqu'à aujourd'hui. En ouverture du procès, elle a d'ailleurs plaidé coupable, offrant une certitude pour base de travail au président, Jean-Michel Faure.
Pour le reste, la cour a bien du mal à saisir le mobile. Le couple est décrit comme modèle, soudé, vivant en quasi-autarcie.
Le mystère s'épaissirait presque à l'écoute de l'examen de la personnalité de l'accusée, exemplaire au travail ou à la prison de Sequedin où elle est détenue. Idem quand on entend un ami chasseur embué de larmes ou le fils de Chantal Margris ponctuer leur témoignage d'un « je ne comprends pas  » qui ajoute au mystère. (...)
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un mystère qui s'éclaircirait peut-être si on tenait compte du fait que les deux personnes entraient chacune dans leur période critique septennale réciproque... celles des 49 et des 56 ans...
une compatiblité à risque au moment de ce pic de "pulsions/désinhibition" que constitue l'entrée dans une période critique septennale...


jours critiques respectifs ?

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