reconstitution

Drame de Tucquegnieux : comprendre l’inexplicable
Voilà un an, une mère de famille et sa fillette de 15 mois étaient retrouvées poignardées à leur domicile, à Tucquegnieux.. (.....)
Comment un homme sans histoires a-t-il pu sauvagement poignarder sa femme et leur fillette de 15 mois ? Deux meurtres accompagnés de viols sur la mère et sur l’autre fille du tueur présumé, une mineure âgée aujourd’hui de 7 ans, issue d’une première union et seule rescapée de ce drame familial. Le tout suivi d’une mise en scène satanique : des croix peintes à l’envers sur les murs avec du sang, des bougies allumées et de l’encens brûlé. Une découverte bien macabre faite par les pompiers le matin du dimanche 5 juin 2011 à Tucquegnieux, quand ils avaient été appelés pour une ouverture de porte. Le chef de famille avait de son côté été retrouvé nu et inanimé dans la cuisine, gisant dans une mare de sang qui n’était pas le sien. Sa fillette de 6 ans se trouvait, elle, à l’étage, assise sur les escaliers. (.....)
A l’époque des meurtres, celui-ci avait affirmé avoir entendu une voix lui disant de passer à l’acte. Vers 20h ce 4 juin 2011, cet agent de sécurité au chômage et dépressif aurait alors saisi une lampe-torche pour frapper Emmanuelle Loess, 34 ans, dans le salon, avant de lui donner une trentaine de coups de lame dans la cuisine. Avec la même arme, un couteau à cran d’arrêt, il aurait infligé une quinzaine de coups à Zoé après avoir tenté de l’étrangler. Ensuite, on tombe dans l’innommable puisqu’outre les viols, le suspect aurait eu un rapport sexuel avec sa femme… après sa mort (l’un des six chefs d’inculpation vise l’atteinte à l’intégrité d’un cadavre). D’autres gestes sordides auraient été réalisés sur la fillette survivante. Culture gothique Mais hier, après trois heures et demie de reconstitution, il semble que la juge et les gendarmes n’avaient rien appris de nouveau sur le mobile et le déroulement des faits. Calme, coopératif mais ne montrant aucune émotion, l’homme de 39 ans a répondu aux questions de la magistrate et réitéré ses gestes. Du moins ceux dont il s’est souvenu. Car une consommation massive d’alcool et d’antidépresseurs au cours de cette sanglante soirée a embué ses pensées. Néanmoins, le déplacement sur les lieux a permis à la magistrate de constater que le mis en cause, si ce n’est le couple, avait bel et bien un penchant pour la culture gothique : de nombreux livres et CD sur la mort et le monde des vampires sont rangés dans la maison, de même que des films d’horreur. Mais pour M e Thomas Kremser, l’un des avocats de la défense, cela ne suffit pas à expliquer le passage à l’acte. Bien au contraire. Pour lui, il y a eu altération du discernement. « Il n’était pas lui-même au moment des faits. Cette reconstitution le montre. Ces crimes sont tellement atroces que l’on peut se demander quelle personne normale aurait pu les commettre. Il dit qu’il a été possédé ». M es Fatima Lagra et François Robinet, avocats des familles des victimes, n’ont pas souhaité s’exprimer. Mais leurs visages en disaient long sur cette plongée dans l’insoutenable…
Grégory INGELBERT.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/06/02/drame-de-tucquegnieux-comprendre-l-inexplicable

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là aussi il faut peut-être s'intéresser à la situation cyclique respective des deux personnes...
l'épouse se trouvait à l'entrée dans sa période critique septennale des 35 ans si elle en a 34.
ensuite c'est la situation des cycles courts qui serait probablement intéressante... jour critique émotionnel ou physique dimanche 5 juin 2011 ? (c'est fréquemment le "jour des voix", s'il y en a...)
alors que jour critique + alcool + antidépresseurs = pulsions + désinhibition...