Assises

Assises du Rhône: une femme accusée d'avoir tué son compagnon avant de congeler le corps
LYON (AP) — La cour d'assises du Rhône juge depuis mardi matin G C, une femme de 53 ans accusée d'avoir tué en 2008 son compagnon, un ancien restaurateur de vingt ans son aîné, et d'avoir caché le corps pendant plus d'un an et demi dans un congélateur.
L'affaire avait été révélée en août 2010 quand la fille de l'accusée, après avoir reçu un coup de téléphone de son oncle, faisait part de ses soupçons à la police.
Après quelques vérifications, les enquêteurs décidaient de perquisitionner le domicile du couple, dans le VIe arrondissement de Lyon. Ils trouvaient alors un appartement très en désordre, aux volets fermés et, au milieu du salon, un congélateur dans lequel le corps recroquevillé du septuagénaire était dissimulé sous des sacs de nourriture.
L'autopsie a montré que la victime, qui souffrait de graves problèmes cardiaques, a succombé à des fractures, consécutives à des coups.
Guylaine Collober a finalement avoué avoir violemment frappé son compagnon dans les côtes au cours d'une dispute un soir de novembre 2008, mais sans intention de le tuer. La victime se serait pourtant écroulée après quelques minutes. Prise de panique, l'accusée avait appelée son demi-frère à l'aide, mais sans succès. Elle aurait ensuite envisagé le suicide, avant d'acheter un congélateur qui lui été livré trois jours après le drame...
Après avoir nettoyé le corps à l'eau de Javel, elle l'a finalement hissé dans le congélateur. Pendant un an et demi, elle avait continué de payer le loyer et l'électricité de son appartement avec le chéquier de son conjoint.
L'enquête a par ailleurs montré que les disputes et les bagarres se répétaient au sein du couple. Des témoins ont affirmé avoir vu la victime à plusieurs reprises avec des traces de contusion sur le visage. Des proches de l'accusée l'ont décrite comme une personne au caractère relativement violent.
Selon les experts psychiatres, cette femme à l'intelligence normale mais à la personnalité limite est pleinement responsable de ses actes. Le verdict est attendu jeudi. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120424.FAP2969/assises-du-rhone-une-femme-accusee-d-avoir-tue-son-compagnon-avant-de-congeler-le-corps.html
 
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les procès d'Assises sont fréquemment des "procès de septennaux" certains types de  drames ayant plus tendance à arriver lors de situations en période critique : ici c'est probablement la période critique septennale des 49 ans de la dame qui fait partie des éléments...
(pas trouvé l'âge du compagnon car il se pourrait bien qu'il y ait une compatibilité septennale entre les deux personnes, ce qui augmente le risque de tensions en période critique)