samedi 3 décembre 2011

bébé secoué

(http://www.lalsace.fr/actualite/2011/12/02/un-bebe-secoue-violemment-et-mortellement
Assises du Bas-Rhin
Un bébé secoué violemment et mortellement
La cour d’assises du Bas-Rhin se penche depuis hier sur le dossier de la mort d’un nourrisson de sept mois, victime du syndrome du bébé secoué. La mère, N C, 25 ans au moment des faits, est accusée d’avoir provoqué la mort de la petite Anaïs le 10 février 1999, à Haguenau, en la secouant violemment à plus de quinze reprises.
C’est en mars 2005 que le procureur de Nantes avait signalé à son collègue de Strasbourg qu’il était saisi d’une affaire d’empoisonnement sur la personne de la deuxième fille de N C. Cette dernière, diabétique, avait injecté de l’insuline à sa fille Maëva, âgée alors d’un peu plus d’un an, provoquant une hypoglycémie sévère de l’enfant, nécessitant son hospitalisation. Les médecins avaient sauvé de justesse le bébé.
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Dans son signalement, le magistrat nantais indiquait que lors de l’enquête sur l’empoisonnement, « des éléments étaient apparus rendant suspecte la mort d’une précédente fille », Anaïs, âgée de sept mois au moment de son décès et née prématurément à six mois de grossesse, le 5 juillet 1998. Fin avril 2005, une enquête ouverte à Strasbourg pour rechercher les causes de la mort d’Anaïs avait abouti à la mise en accusation de la mère pour homicide volontaire sur mineure de 15 ans, puis requalifié en violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, sur mineure de 15 ans et par ascendant légitime.
Selon l’enquêteur, N a avoué qu’elle « voulait faire mal à sa fille » ce jour-là en la secouant. Il note que toutes les personnes qu’il a interrogées ont chargé l’accusée, « y compris sa propre famille », et que chaque fois qu’elle vivait une rupture, « il se passait quelque chose de grave ».« Un viol imaginaire » lors de la séparation avec son premier compagnon, « la mort d’Anaïs après la rupture » avec Claude, « une tentative de suicide » et « l’empoisonnement à l’insuline » de son autre fille « quand son troisième compagnon a voulu la quitter »…
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quatre faits (dernier alinéa) qu'il serait intéressant de comparer avec les cycles de l'accusée... on risquerait peut-être de retrouver le jour critique émotionnel... (jour pulsions)
le 10 février 1999 ne correspond pas à un jour critique du bébé)

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