vendredi 2 décembre 2011

drame

http://www.rmc.fr/editorial/206063/prive-de-courant-un-homme-decede-dans-un-incendie/
Privé de courant, un homme décède dans un incendie
Un homme de 54 ans est décédé dans l'incendie de son logement à Orléans. Le drame, survenu dans la nuit de mercredi à jeudi, serait dû à une bougie mal éteinte. Quelques heures avant l'accident, l'électricité avait été coupée dans son appartement.
Roger, sans emploi depuis sept mois, vivait seul, depuis deux ans, dans un appartement situé au rez-de-chaussée d’une maison du centre-ville orléanais. Depuis l’arrêt de son activité professionnelle (il travaillait comme intérimaire dans une usine Honda), il ne pouvait plus régler ses factures, notamment celles d’électricité.
Plus de courant le matin avant le drame
Ce qui avait conduit EDF à couper le courant mercredi matin dans son appartement, soit quelques heures avant le drame (incendie). Le soir même, il avait donc dû allumer plusieurs bougies dans son appartement pour s’éclairer. Selon les premières constatations, l’une d’elles, mal éteinte, aurait provoqué l’incendie et le décès de Roger, dont le corps a été retiré des décombres jeudi matin, le jour même où il devait être amputé d’une jambe, a indiqué son fils Christophe vendredi matin sur RMC.
«Une personne très volontaire et très fière»
Depuis dix-huit ans et son licenciement de la maison Christian Dior, sa situation s’était fortement dégradée, et même ses enfants n’ont pas pu lui venir en aide. Il ne voulait pas percevoir les aides sociales auxquelles il avait droit et vivait donc sans RMI ni RSA. Il avait beaucoup donné plus jeune, sa fierté le poussait à refuser toute main tendue.
« Par fierté, il ne voulait absolument pas qu’on l’aide. C’était une personne très volontaire. Il s’était engagé en plus de son travail chez Dior, à l’époque, dans les pompiers volontaires, il était bénévole au Secours Populaire. Il n’était pas du tout reconnu, mais il ne cherchait pas la reconnaissance », a ajouté son fils.

===================

il y a dix huit ans (avant dernier alinéa) c'était le passage dans la période critique septennale des 35 ans...
y a t-il pu y avoir une dégradation depuis ce moment-là ? il n'est en effet pas impossible que certaines dépressions septennales laissent des séquelles importantes, voire démarrent une sorte de "descente aux enfers"... 

Aucun commentaire: