samedi 1 octobre 2011

héros dépressifs

http://www.tdg.ch/actu/monde/allemagne-heros-foot-droit-depressifs-2011-09-30
Allemagne: les héros du foot ont-ils le droit d'être dépressifs?
Les héros du football sont des hommes, donc faillibles. Certains font des dépressions, comme tout un chacun. Or en Allemagne, ce sujet est encore un tabou qui ne se brise que difficilement.
L’entraîneur de Schalke 04 qui jette l’éponge pour surmenage, un joueur de Hanovre interné pour dépression: deux ans après le suicide du gardien international Robert Enke, le monde du football allemand tente avec difficulté de briser le tabou des blessures à l’âme.
Dans les infirmeries des 18 clubs de la Bundesliga, on soigne les ligaments déchirés, les chevilles foulées ou les ménisques fracturés. Mais très peu les angoisses de perdre qui empêchent de dormir, les idées noires qui font ruminer, les maux à l’âme qui brisent les plus belles carrières.
«Les clubs n’ont toujours pas pris conscience que les maladies psychiques sont guérissables comme les maladies corporelles», dénonce Ulf Baranowsky, qui dirige le syndicat des joueurs. «Nous savons pourtant depuis des années que les joueurs subissent une énorme pression et que cela augmente du coup la probabilité qu’ils soient victimes de dépression ou de burnout».
Une tragédie
Pourtant, la Bundesliga, ses divas en short et ses millions ont vécu une tragédie le 10 novembre 2009. Ce soir-là, Robert Enke (32 ans), portier de Hanovre et pressenti pour garder les cages de la Mannschaft à la Coupe du monde 2010, se jette sous un train.
Son épouse Teresa révèle alors que le joueur, ancien de Barcelone et du Benfica Lisbonne, souffre depuis des années de dépression et qu’il a cherché à le cacher coûte que coûte au grand public. Même les dirigeants de Hanovre ignoraient tout de ses errements intérieurs. Ce suicide bouleverse l’Allemagne, qui prend soudainement conscience de la fragilité de ces héros qu’elle adule chaque week-end et dont les performances animent les discussions du lundi matin.
La situation a changé début septembre, c’est à nouveau un gardien de Hanovre, Markus Miller, qui annonce publiquement qu’il souffre d’«épuisement mental» et qu’il va se faire interner. Cette décision du joueur de rendre publique sa maladie «est un grand signe de courage», salue le directeur du club Martin Kind.
Quelques semaines plus tard, l’entraîneur de Schalke 04, Ralf Rangnick, +vieux routier+ de la Bundesliga, annonce à la surprise générale sa démission, pour épuisement mental là aussi. «Peut-être que la situation dans le monde du football a un peu changé après la mort de Robert Enke. Les faiblesses et les maladies sont peut-être plus tolérées. En tous cas, je l’espère», commente alors le président de la Fédération allemande (DFB) Theo Zwanziger.

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les héros sont également soumis aux cycles naturels de l'organisme humain... ils y sont peut-être même plus sensibles...
Robert Enke s'est jeté sous un train le soir de son entrée dans son jour critique émotionnel alors qu'il était apparemment déprimé depuis sa période critique septennale des 28 ans...
Markus Miller est du 8 avril 1982 et il vient de sortir de sa période critique septennale des 28 ans.
Ralf Rangnick avait 53 ans le 29 juin dernier : le 22 septembre, il démissionne pour raisons de santé en raison d'un syndrome d'épuisement physique (années critiques physiques P6/P7)

la prise en compte des rythmes et cycles humains (ils demandent encore à être étudiés et précisés) permet de mieux comprendre certains états et dépressions qui nous arrivent, mais il permettent aussi et surtout de les prévoir à l'avance... il s'agit d'un risque selon notre personnalité, notre état, car les réactions et leur déclenchement ne sont pas systématiques, ni égaux... facteurs d'un certain nombre d'éléments et de circonstances individuels...

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