http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=5252&hl=
Jugée pour avoir jeté une enfant du 6e étage
Karine Torchi est jugée jusqu’à vendredi pour le meurtre d’une fillette de 27 mois.
Ils attendent de comprendre. Mais il n’est pas certain que les proches de Samya obtiennent des réponses. « C’est le procès de l’inexplicable », confie Me Patrick Uzan, le défenseur de Karine Torchi. « Elle se demande comment elle va expliquer ce qui n’est pas inexplicable… », poursuit l’avocat. Karine Torchi, une mère de famille de 38 ans, va tenter de s’expliquer devant la cour d’assises de l’Ain, à Bourg-en-Bresse, chargée de la juger pour le meurtre de Samya, 27 mois, et l’empoisonnement de son neveu, en 2004. Karine Torchi, reconnaît la défenestration de la petite fille mais pas l’injection d’une piqûre d’insuline à Yanis. Sa sœur Brigitte, avait déposé plainte à son encontre à la suite du décès de la petite fille. Aujourd’hui, elle attend, angoissée, ce procès. « Elle m’accuse d’avoir commis ce geste, j’appréhende de la revoir », confie Brigitte.
Tout a commencé le 29 juillet 2009, au pied d’un immeuble de la cité du Clos-Marcel, à Belley (Ain), là où le corps de Samya a été découvert. A l’époque, la famille croit d’abord à un accident. L’enfant serait tombé de la fenêtre du sixième étage de l’appartement familial. Mais un mois plus tard, l’affaire rebondit : Karine Torchi avoue avoir tué la fillette. « Les gendarmes m’ont appelé pour me dire qu’elle avait fait des aveux. Elle leur a dit que Samya était en train de jouer sur mon lit. Elle ne sait pas pourquoi, elle l’a attrapée par les hanches et elle l’a jetée… », racontait Vanessa Rougris, à France-Soir, après ce drame. Un choc pour la jeune maman.
"Ce n’était pas possible"
Karine et Vanessa se sont rencontrées sept ans plus tôt, à Belley. Elles sont alors voisines. A la fin du mois de juillet, Karine Torchi doit conduire ses trois enfants chez leur père dont elle est séparée. Vanessa propose à son amie de l’héberger chez elle à l’occasion de ce passage dans la région. Trois jours après son arrivée, alors que Vanessa est dans la cuisine et que sa fille joue dans sa chambre, Samya bascule dans le vide. Il est 19 h 30. La piste de l’accident est privilégiée. Mais les constations techniques ne collent pas : le store de la fenêtre est pratiquement baissé. « Ce n’était pas possible que Samya soit tombé de là », concluait alors Vanessa. Brigitte lui fait part de ses doutes. Elle ne comprend pas le comportement détaché de sa sœur durant les obsèques et même après. Elle n’en dort plus. Bien décidée à découvrir la vérité, elle se rend à la gendarmerie de Belley.
D’autres faits troublants
Face aux enquêteurs, Brigitte raconte une troublante histoire. En 2004, Yanis, son fils de 11 mois, a fait trois jours de coma après avoir reçu une piqûre d’insuline. Ce jour-là, il était sous la surveillance de Karine qui est diabétique. Aucune enquête n’est menée à l’époque mais cette fois-ci Brigitte dépose plainte. En fouillant dans le passé de la suspecte, les militaires font découvrir d’autres curieux événements. A l’âge de 13 ans, alors que Karine Torchi faisait le ménage chez des voisins, un garçonnet est tombé par la fenêtre. « La maison était de plain-pied, il a eu le bras cassé », rapportait alors Brigitte. Deux ans plus tard, Karine Torchi aurait brûlé le doigt d’un enfant avec un fer à repasser. Des faits aujourd’hui couverts par la prescription et pour lesquels l’accusée n’est donc pas poursuivie. Ils seront toutefois abordés lors des débats et risquent de peser dans la décision du jury. Karine Torchi encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Source : France Soir
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il serait peut-être intéressant de vérifier s'il existe un lien avec les périodes et jours critiques pendant lesquels certaines personnes peuvent être "poussées et désinhibées" et peuvent alors aller jusqu'à commettre des actes autrement incompréhensibles et inexplicables...
édit : je viens de me compte que j'avais déjà regardé ce drame à l'époque, et effectivement le jour critique émotionnel pourrait y être...
http://rythmescycleshumains.blogspot.com/2009/09/karine-torchi.html
édit 23/09 :
Assises de l'Ain. Trente ans de réclusion pour avoir jeté un enfant par la fenêtre et empoisonné un bébé.
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=5252&hl=
quelques données ici encore :
http://www.leprogres.fr/ain/2011/09/24/meurtre-et-empoisonnement-d-enfants-30-ans-de-reclusion-pour-karine-torchi
(21/05/2004 vendredi donc pas de jour critique émotionnel, mais donnée fort intéressante quand même, car jour critique physique P1 jour "pulsions" pratiquement aussi important, mais un peu d'un autre ordre)
(2000 est l'entrée dans la période critique septennale des 28 ans)
(14 ans autre période critique septennale)
trois faits précédents qui auraient pu alerter ?
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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