samedi 5 septembre 2009

Karine Torchi

SKCenter :
Belley : elle avoue avoir tué une fillette de 2 ans en la jetant du sixième étage
La chute mortelle de la fillette, le 29 juillet dernier, n'était pas accidentelle. Une amie de la mère vient d'avouer qu'elle l'avait jetée par la fenêtre
Un meurtre gratuit, un infanticide de la pire espèce. Au terme d'une journée de garde à vue, Karine Torchi a avoué l'impensable, un geste fou commis en quelques secondes, et pour lequel elle n'a pu livrer le moindre début d'explication.
Pas de vengeance ni de ressentiment envers l'enfant ou sa mère dont elle se disait la meilleure amie. L'affaire promet déjà des débats intenses aux criminologues et experts psychiatres. De mémoire de magistrat et de gendarme, un tel meurtre d'enfant, c'est même du jamais vu.
C'est pourtant un accident qui semblait s'être produit le 29 juillet, à 19 h 30, dans la petite cité du Clos-Morcel à Belley. Un de ces drames qui ne sont pas si rares, quand un enfant en bas âge profite d'un moment d'inattention de ses parents pour escalader un balcon ou grimper sur une chaise, et bascule dans le vide.
Ce jour-là, Karine Torchi passait la journée chez Vanessa Rougris qui l'hébergeait depuis quelques jours dans son appartement. Au sixième étage du 198 de l'avenue du 8 mai 1945. Vanessa connaissait le passé délinquant de cette fille qui avait été sa voisine sept ans plus tôt avant de partir à Auxerre. « Elle était cleptomane et volait des choses dérisoires… », se souvient la mère de la fillette. Mais elle l'avait prise en pitié.
Quand le drame s'est produit, Vanessa était dans sa cuisine et sa fille Samya, âgée de vingt-sept mois, jouait sur le lit de sa chambre, contiguë au salon. Karine Torchi a avoué aux gendarmes qu'elle s'était alors précipitée sur la fillette, l'avait saisie par les hanches avant de la jeter dans le vide. Les pompiers, arrivés dans les minutes qui suivaient, avaient tenté l'impossible, mais à 21 heures, Samya était déclarée décédée.
Karine Torchi, elle, était venue rejoindre la mère comme si de rien n'était. Avant de soutenir la famille endeuillée et même de participer à l'enterrement. Sans jamais verser une larme. Son attitude avait troublé.
Surtout, la thèse de l'accident n'avait pas tenu longtemps. La chute par la fenêtre du salon, avec un store presque entièrement baissé et une chaise trop éloignée, était impossible comme l'a prouvé une reconstitution avec le fils d'un voisin.
Et un témoin avait clairement vu la fillette basculer de la fenêtre de la chambre qu'elle n'avait pas pu atteindre seule… Karine Torchi s'est rapidement retrouvé dans le viseur de la brigade des recherches de Belley. Et ses violences passées, à l'égard d'autres enfants, les ont confortés dans leur idée.
Mais cette femme de 36 ans, elle-même mère de trois enfants, avait expliqué, la main sur le cœur, qu'elle n'y était pour rien. « Elle a même juré sur la tombe de son enfant mort-né, se souvient avec dépit Vanessa Rougris. Une tombe qui est juste à côté de celle de Samya. Mais où elle ne va jamais, qui est envahie par les herbes. » Karine Torchi est donc rentrée chez elle à Auxerre et n'a plus donné de nouvelles.
Jusqu'à mardi dernier. Les gendarmes l'ont interpellée et placée en garde à vue avant de perquisitionner son logement. Et au bout de quelques heures d'audition, elle a craqué et révélé l'impensable.
Jeudi matin, le parquet de Bourg-en-Bresse a révélé à Vanessa ce qu'elle pressentait sans vouloir y croire.
Et Karine Torchi a été mise en examen pour meurtre avant d'être écrouée à la maison d'arrêt de Corbas.
Il reste maintenant à comprendre cet acte insensé qui a plongé toute une famille dans la noirceur d'un deuil infini.
Source : Le Progrès de Lyon

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un fantasme macabre qui devient réalité l'espace d'un instant : peut-être voir du côté de la période critique septennale des 35 ans pour voir comment elle s'est passée, et surtout du côté du jour critique émotionnel... éventuellement critique physique... ?

édit : aussitôt dit aussitôt fait, mais c'est sous réserve car je ne suis pas sûr qu'il s'agit d'un homonyme, mais comme cette Karine Torchi a aussi 36 ans : (née le 10/01/1973)

juillet 2009 (10/01/1973)
Lu 27
Ma 28 I(17)
Me 29 E(22)
Je 30

il y a effectivement jour critique émotionnel E22 : jour de possibles passages aux actes les plus insensés surtout chez des personnes instables... si la personne est bien la même - et non un homonyme du même âge, ce qui serait une étonnante coïncidence - nous aurions là une bonne partie de l'explication du geste.

re-édit : à la lecture d'autres articles de presse il semblerait que la suspectée ait déjà commis d'autres actes du même type : adolescente elle aurait défenestré un petit garçon, et plus tard elle aurait brûlé un enfant avec un fer à repasser... et enfin en 2004 sur l'enfant de sa soeur.
il serait intéressant de voir si ces différents actes n'ont pas aussi été commis le jour critique émotionnel de l'intéressée, soit le mercredi, car il s'agit d'un "jour moteur" pour ce type de passage aux actes.

édit 19/11/2012 : la date de naissance semble effectivement exacte d'après 
http://www.liberation.fr/societe/01012361758-reperes
et il s'agit donc d'un passage à l'acte le jour critique émotionnel, ce qui explique en bonne partie, du moins pour le moment du déclenchement du passage à l'acte. (notre jour critique émotionnel est un "jour de pulsions" hebdomadaire. il s'agit toujours de notre jour de naissance : Karine Torchi est native du mercredi = drame mercredi).
aussi l'émission qui a rappelé cette affaire :
http://teleobs.nouvelobs.com/articles/38702-faites-entrer-l-accuse-karine-torchi-les-demons-de-la-baby-sitter
(pas de données précises pour les faits précédents : on pourrait vérifier si là aussi elle a agit le mercredi, ce qui n'est pas impossible...)

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