Suspectée d'un meurtre à Lux en 2010, elle se suicide en détention
" Elle ne livrera jamais sa vérité devant les jurés d’une cour d’assises. Nathalie C., 44 ans, principale accusée dans l’affaire du crime de Bertrand T., retrouvé dans la Saône à Lux près de Chalon le 21 avril 2010, a mis fin à ses jours samedi dernier. Elle avait été écrouée à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas et placée dans un service médicalisé à l’issue de sa mise en examen pour assassinat. On ignore si cette femme originaire d’Épinac a laissé une lettre à ses proches ou à son avocat.
Rappel des faits
Le 3 avril 2010 : Bertrand T., ex chauffeur-routier de 40 ans, se rend rue de Traves à Chalon chez une amie de Nathalie C. pour un apéritif qui tournera au traquenard meurtrier. Le père de famille drogué aux somnifères par ses « bourreaux », sera violenté, ligoté et transporté dans le coffre de sa propre voiture avant d’être jeté en Saône. Trois semaines plus tard, un promeneur découvre son cadavre à Lux. Sept jours défilent quand les gendarmes sont appelés sur un accident à Champforgeuil. La voiture, une Renault 21, appartient à Bertrand T.. La conductrice, Nathalie C. et sa passagère, Marie-Claire G., blessées légèrement, sont placées en garde à vue. Elles seront écrouées à Lyon et Dijon après leur mise en examen pour assassinat et complicité d’assassinat. Le16 juin, les deux femmes mises en cause participent à la reconstitution de ce meurtre sans mobile. Nathalie C. affirmant lors de ses auditions avoir été abusée sexuellement par Bertrand T.. Malgré la disparition de l’une des deux protagonistes de ce dossier hors norme, l’action publique se poursuit et un procès d’assises devrait bien être programmé à Chalon."
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j'ai d'abord pensé à des actes du jour critique émotionnel les trois événements (drame, accident, suicide), semblant avoir eu lieu chaque fois un samedi... mais apparemment ce n'est pas çà puisque j'ai trouvé sa date de naissance, et la personne est à chaque fois dans un jour neutre...
curieusement "rien ne colle" hormis la situation passée, en période critique septennale à 42 ans , qui pourrait être un point de départ des problèmes... mais çà reste à vérifier... (il faut parfois également remonter bien plus loin : périodes critiques des 35 et 28, 21 ans par exemple, pour voir s'il y a eu des problèmes... surtout de santé mentale ici, j'ai l'impression... si l'on en croit l'article suivant qui date du moment du drame...)
il faudrait voir éventuellement la situation de la seconde personne, aussi, si elle est impliquée...
édit :
Née à Autun le mardi 9 mai 1967
Décédée à Pierre Benite le lundi 30 mai 2011 à l'âge de 44 ans
curieux aussi :http://www.lejsl.com/fr/accueil/article/3088215/Un-viol-presume-pour-mobile.html
Un viol présumé pour mobile
En une semaine, l'affaire du cadavre découvert dans la Saône a regorgé de rebondissements, de coups de théâtre et de nouveaux éléments. Le spectaculaire va certainement laisser place à plus de lenteur.
La mort de Bertrand Touchard a, en quelques jours, défrayé les chroniques de par sa violence mais aussi par les nombreux ressorts qu'elle a distillés. L'édition d'hier du quotidien « Aujourd'hui en France » évoquait le mobile de la « vengeance d'un viol présumé » (...) datant de près de trente ans ». Selon une source du quotidien national, Nathalie Chatelot, meurtrière présumée « a expliqué qu'elle avait été victime d'un viol collectif lorsqu'elle était adolescente et qu'en croisant récemment la victime dans Chalon, elle aurait reconnu en lui l'un des agresseurs ».
Viol hypothétique
Interrogé hier, Christophe Rode, procureur de la République en charge du dossier, a confirmé que « l'info s'est éventée dans les couloirs judiciaires parisiens ». « Même si effectivement, Nathalie Chatelot a évoqué ce viol, aucun élément ne permet pour l'instant d'authentifier cette information : elle n'a ni précisé la date, le lieu, les faits, les auteurs, ni indiqué s'il existait une trace, une procédure concernant ce viol collectif présumé et ses déclarations sont trop évasives », nous a indiqués hier le magistrat.
Dans le déroulé de l'enquête, le procureur révèle « qu'on passe dans une nouvelle phase d'enquête beaucoup moins sensationnelle que la semaine dernière, les différentes pistes demandant d'être vérifiées par les enquêteurs locaux, en coordination avec ceux des lieux d'origine de Nathalie et de Bertrand. Me Rode a également indiqué que la « rencontre » entre la victime et sa meurtrière présumée « datait de quelques semaines » avant le passage à l'acte.
Rien n'étaye donc la déclaration d'agression sexuelle collective. Nathalie Chatelot devrait être à nouveau entendue dans les semaines à venir. Entre-temps, les investigations vont se poursuivre notamment autour de la « préméditation », puisque Bertrand a été victime d'un traquenard. Selon Christophe Rode, « les efforts vont porter maintenant sur la notion de projet criminel, sur les déclarations, les comportements et l'environnement des différents profils avant l'assassinat comme après ». Le magistrat a également déclaré « avoir appris dans les colonnes du JSL » que le frère de Bertrand avait été assassiné dans des circonstances similaires il y a seize ans (voir notre édition du mardi 4 mai), un élément que M. Rode estime être « émotionnellement très troublant mais qui fera aussi partie des nombreuses vérifications en cours ».
Colette Chatelot, la mère de Nathalie Chatelot, suspecte présumée dans le crime de Bertrand Touchard
« Elle est malade mais elle dira la vérité »
« Nous sommes bouleversés, on ne peut pas pardonner, ce ne sont pas des êtres humains qui ont fait ça mais des monstres. C'est la honte sur toute la famille. Nathalie a toujours été perturbée mais on ne pensait pas qu'elle arriverait à être impliquée dans une telle affaire. Elle était au collège à Autun puis elle est partie de chez nous vers 16 ans sans jamais revenir.
Elle a été plâtrier peintre mais d'après nos informations il y a longtemps qu'elle ne travaillait plus. Je n'ai pas eu de nouvelles directement depuis cinq mois.
Il fallait qu'elle se soigne, elle souffrait énormément, les médecins disaient qu'elle était agressive. Elle a eu des problèmes de sang, d'artères, de cœur. Elle devait se faire poser une pile la semaine prochaine. Elle a 43 ans le 9 mai. (2010) J'ai élevé mes huit enfants de la même façon mais elle a toujours été différente dans son comportement.
Pour l'histoire du viol présumé et d'une vengeance, elle n'en a jamais parlé, personne dans la famille n'était au courant. Ce n'est pas une raison pour mettre fin à la vie des gens. Avec les médicaments qu'elle prend, elle a pu se tromper dans la chronologie car si ça fait une trentaine d'années, elle avait 13 ans et lui, 10 ans, ça ne tient pas. Mais elle dira la vérité, ce n'est pas une menteuse. »
Yvette Touchard, la mère de Bertrand Touchard, victime
« Mon fils n'a jamais agressé personne »
« Ce n'était pas dans ses habitudes de ne pas donner de nouvelles. Il y a plus d'un mois, j'ai essayé de lui téléphoner mais on me disait que le numéro de téléphone n'était pas attribué. J'étais inquiète. Je suis venue à Chalon qu'une seule fois car c'est loin en voiture de la région Centre. Je lui ai donc envoyé une lettre dernièrement pour en savoir plus mais je n'ai pas eu de réponse. J'ai pensé qu'il avait eu un accident ou qu'il était parti à l'étranger comme il l'avait envisagé. Sur la supposée agression, la femme qui a été écrouée se trompe, mon fils n'a jamais mis les pieds en Saône-et-Loire avant de venir à Mâcon puis à Chalon en 2001 pour des raisons professionnelles. Pourquoi tuer un innocent ? La thèse de cette femme n'est pas crédible. Bertrand est allé à l'école à Bourges puis a fait son secondaire au lycée professionnel d'Issoudun pour devenir chauffeur routier comme mon mari. Il est parti dans cette école de l'Indre de 16 à 18 ans et a travaillé ensuite dans notre région. Il est parti une seule fois en colonie de vacances vers 7-8 ans Le tatouage, c'était en référence à Karine, la mère de deux de ses enfants, l'amour de sa vie. Il l'a connue au lycée. Mon fils n'est pas un repris de justice, il n'a jamais eu de problème de délinquance, je ne comprends pas ces accusations, c'est une posture de défense dont la justice établira bien vite la vérité »
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édit 19/09 : je me suis trompé lorsque je disais plus haut que rien ne colle... apparemment je n'ai pas vérifié de plus près la date du suicide de Nathalie Chatelot : ce n'est pas un samedi comme dit dans l'article mais un lundi, à l'arrivée de son jour critique émotionnel E22... (le jour critique émotionnel est fréquemment le jour du suicide, ici associé au gros down P17/P18/P19 et à un jour critique intellectuel à venir...)
mai 2011 (9/05/1967)
Di 29
Lu 30
Ma 31 P(17) E(22)
Juin 2011
Me 1 P(18)
Je 2 P(19)
Ve 3 I(26)
Sa 4
le jour du drame est cependant un jour neutre (3 avril 2010)
un indice encore, que l'on peut rapprocher : la proximité de la date anniversaire... (9 mai) correspond au moment du drame et au moment du suicide. j'en prend toujours note car j'ai remarqué que certaines personnes y sont particulièrement sensibles et peuvent sombrer dans la dépression à ce moment-là...
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