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Le prof de maths a-t-il assassiné son épouse?
« Pour moi, c’était un suicide, même si la position du corps était un peu particulière. » Devant la cour d’assises d’appel des Alpes-Maritimes, le policier Ripolles est très embarrassé. Car il doit concéder que les investigations menées à Sanary (Var) sur le décès d’une femme de 48 ans, retrouvée pendue en avril 2003 dans sa villa, furent bâclées.
Concluant pendant deux ans à un acte de désespoir, l’enquête a fini par privilégier un assassinat, en mettant en cause l’époux, A T, un professeur de mathématiques d’origine slovène. « Je savais, reprend le policier, que MC T, en instance de divorce, était fatiguée et usée par le harcèlement du mari. J’ai pensé qu’elle avait mis fin à ses jours. »
« Dans cette affaire, déplore l’avocat général Éric Camous, rien n’a été fait correctement. Pas de relevé d’empreintes ou d’ADN, pas de photos des lieux, pas de prise de sang, pas d’autopsie avant trois mois, sur un corps putréfié. »
Une corde pour se pendre trop courte
Sous le feu des questions, un deuxième fonctionnaire, Jacques Lorenzoni, admet avoir rédigé un procès-verbal de placement sous scellé ne correspondant à aucune opération. « C’est donc un faux », tonne Me Bernard Méry à la défense d’un accusé n’ayant cessé de clamer son innocence et néanmoins condamné en octobre 2009 à vingt ans de réclusion. Le policier n’a découvert aucune empreinte sur la corde ni sur la chaise de la pendaison.
« Et cela ne vous a pas étonné ? », lance l’avocat général. « Euh, peut-être j’ai trouvé des indices inexploitables, mais je ne l’ai pas noté. Dès le début un service spécialisé aurait dû être saisi. » L’erreur est réparée en décembre 2005 avec l’arrivée de Claude Martinez, de la sûreté départementale.
À l’analyse de la téléphonie, le limier établit que le prof de maths « se trouvait non loin de la villa à l’heure supposée de la mort ». Examinant la corde, plus précisément une laisse de chien d’un mètre soixante de long, il s’aperçoit que celle-ci est « trop courte de vingt centimètres pour permettre à la victime de passer la tête dans le nœud coulant ». « Il était donc impossible que Mme Ternik se soit elle-même pendue. »
Mais en l’absence de véritables constatations, Claude Martinez a dû notammet travailler à partir de photos prises par le médecin légiste. Pour Me Méry, il formule donc de « simples déductions ». Tempes grisonnantes et chemise claire, A T, 57 ans, demeure impassible dans le box des détenus. Lors de ce premier jour de procès, il n’a guère – il est vrai – l’occasion de s’exprimer. Sauf pour épeler son identité, avec un fort accent des Balkans.
Ses trois enfants, qui seront entendus dès ce matin, se déclarent persuadés de son innocence. Son beau-frère, Jean-Antoine Richard, avocat de profession, le croit coupable.
Source : Nice Matin
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48 ans c'est l'âge du suicide... (entrée période critique septennale des 49 ans)... mais 57 ans aujourd'hui, c'est ... aussi 49 ans en 2003 ... et c'est aussi l'âge du meurtre...
en tous cas compatibilité septennale chez les deux personnes...
leur situation individuelle dirait peut-être quelque chose : le jour critique émotionnel est le jour du suicide... mais aussi le jour de l'assassinat : il se trouve chez l'un des deux ?
ce n'est bien entendu pas une preuve mais une simple indication...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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