mardi 24 mai 2011

bébé secoué

http://www.sudouest.fr/2011/05/24/la-nounou-avait-craque-407072-1531.php
La nounou avait craqué

Une assistante maternelle est poursuivie pour avoir secoué un jeune enfant.
Le jeune Timotei, trois ans, conserve des séquelles neurologiques et visuelles graves de ce qu'il a subi ce 27 mars 2009, à Andilly, dans le nord du département, lorsque son assistante maternelle l'a extirpé de sa poussette après des pleurs et l'a secoué « quelques secondes » pour le faire taire. La victime souffre de ce qu'on appelle le syndrome du bébé secoué.
« Une bouffée d'agressivité incontrôlable. » C'est l'avis de l'expert psychologue pour expliquer le geste de cette nourrice. L'intéressée, qui a reconnu les faits, comparaît depuis hier devant la cour d'assises de Saintes où elle est poursuivie pour violences volontaires ayant entraîné, chez l'enfant, une infirmité permanente, commises sur mineur de 15 ans.

Placée sous contrôle judiciaire après le drame, celle qui était alors assistante maternelle depuis plus de trois ans s'est présentée hier matin libre dans le boxe des accusés. Suspendue de son activité de garde d'enfant, elle a retrouvé un emploi dans une maison de retraite où elle s'occupe de tâches ménagères. Depuis hier, la cour tente donc de comprendre pourquoi et comment cette femme de 39 ans, considérée par ses collègues comme « une bonne nounou », a craqué.
............................
Les plaidoiries aujourd'hui
Toujours est-il que rien, apparemment, ne laissait présager de ce qui allait se passer, aux alentours de midi, ce jour de mars. Même si certains parents se sont interrogés sur des petites marques retrouvées sur leur enfant ou sur « l'irritabilité » de la nounou quelques jours avant. Alors pourquoi ? Le procès, émotionnellement lourd, doit y répondre.
L'accusée, effondrée par ce qui s'est passé, a visiblement elle-même du mal à y répondre. « Je m'en veux. J'aurais dû m'arrêter avant. J'avais un sérieux problème mais je ne m'en rendais pas compte. Il criait, je n'en pouvais plus. Je m'excuse », murmure t-elle entre deux sanglots. L'atmosphère est pesante. Les parents de Timotei sont au premier rang.
« Fatiguée. » Voilà l'adjectif qui est revenu le plus souvent pour qualifier l'état physique et psychique de l'assistante maternelle ce jour-là. Elle qui souffrait de douleurs au ventre depuis plusieurs semaines dormait mal et avait perdu deux kilos. Le lendemain du drame, elle devait passer un examen et craignait d'avoir « un cancer ». Ce qui ne fut pas le cas.
Inquiétude, manque de sommeil, difficultés à faire face, sans doute un cocktail qui a été déterminant pour le passage à l'acte. Place aujourd'hui aux plaidoiries et au verdict.

================

nous devrions apprendre à nous servir des outils très simples que nous avons à notre disposition pour prévenir ce genre de drame :
- bébé peut être insupportable un jour critique physique : la plupart des bébés sont secoués ce jour-là parce qu'ils ont tendance à pleurer et sembler "insupportables". or le jour critique physique est connu à l'avance il suffit de le vérifier pour comprendre pourquoi bébé pleure aujourd'hui... et rester ainsi maître de soi.
- une nounou ou un parent ou gardien peut exceptionnellement craquer parce que bébé pleure son jour critique physique, mais il peut aussi se trouver lui-même en situation critique :
- en période critique septennale
- mais surtout en jour critique émotionnel (jour de possible hypersensibilité, irritabilité et colère) ou jour critique physique (idem + fatigue inhabituelle).
or là également périodes et jours critiques sont connus à l'avance : on peut les vérifier de sorte que l'on comprend et on est prévenu à l'avance. cela permet de rester serein et de se maîtriser.

ne connaissant pas les dates de naissance de la nounou et du bébé je n'ai pu le vérifier dans ce cas particulier, mais il s'agit d'une règle généralement applicable : on peut s'en assurer en vérifiant tous les cas arrivés de bébés secoués.

édit :
http://www.sudouest.fr/2011/05/25/un-an-de-prison-ferme-pour-la-nourrice-408304-1224.php

Aucun commentaire: