mercredi 20 avril 2011

suicide septennal : interrogations

Le suicide d’un détenu soulève des interrogations

Agé de 27 ans, le suicide de Mickaël Maguitte deux heures seulement après son passage en comparution immédiate lundi 18 avril soulève de nombreuses interrogations. Ce détenu écroué à la prison de Domenjod n’aurait pas supporté la peine de trois ans de prison ferme à laquelle il a été condamné. Ce jeune père de famille s’est pendu alors qu’il se trouvait dans le quartier des arrivants.
Le personnel du centre pénitentiaire de Domenjod a constaté ce lundi 18 avril le décès d’un détenu. Interpellé la semaine dernière par les forces de l’ordre, Mickaël Maguitte était multi-récidiviste et il a mis fin à ses jours deux heures seulement après sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Jugé pour avoir battu sa conjointe et mordu les policiers qui l’ont arrêté, ce jeune homme a écopé d’une peine de 3 ans de prison ferme, autrement dit, la peine plancher.
Que ce soit au niveau de la chaîne judiciaire ou pénitentiaire, personne n’a décelé la tendance suicidaire de ce détenu. Ce jeune homme avait pourtant été incarcéré à plusieurs reprises. Son avocat, très surpris par cet acte de désespoir avance une explication : "sa volonté, c’était de retrouver sa fille âgée de 11 mois qui est actuellement placée (...). Le fait d’avoir écopé d’une peine de trois ans de prison ferme a anéanti l’image qu’il se faisait de l’avenir. J’’ai été choqué en apprenant la nouvelle car à aucun moment, il n’a pas manifesté sa volonté de se suicider".
Le décès de Mickaël Maguitte semble avoir surpris tout le monde. Ce suicide est le deuxième depuis l’ouverture de la prison de Domenjod en 2008. Il survient seulement quelques jours après la visite du Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Michel Mercier.
Le centre pénitentiaire de Domenjod est pourtant un établissement pilote en matière de prévention du suicide, qualifié de modèle en France. Mais cela n’aura pas suffi pour empêcher Mickaël Maguitte de passer à l’acte. Un échec personnel qui est aussi un échec pour l’administration pénitentiaire qui a pour mission de réinsérer les détenus dans la société.
Les familles de prisonniers ont également un rôle à jouer. Lorsqu’un comportement inquiétant est détecté, elles peuvent prévenir l’administration pénitentiaire ou contacter l’association "Prends un asseoir". Cette structure gérée par des bénévoles est moins intimidante. Ecoute, observation, prévention... Malgré toutes les mesures mises en place, le suicide reste difficile à éviter.
http://www.linfo.re/-Faits-Divers-/Le-suicide-d-un-detenu-souleve-des-interrogations

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l'intention suicidaire liée à l'entrée dans une période critique septennale - le cas probablement ici (1) et fréquemment le cas - est difficile à détecter car il s'agit de pulsions ou d'envies subites, qui se décident sur un coup de tête après l'envahissement par ce que j'appelle une dépression "foudroyante" du jour critique émotionnel ou de la période critique septennale.
il faut prendre en compte A L'AVANCE les cycles humains : or aux alentours de 27 ans et demi le risque de coup de désespoir et de passage à l'acte désespéré est réel, même si, sur le moment il n'apparaît pas à l'extérieur. il survient notamment lors de l'arrivée d'un jour critique (phsyique ou émotionnel = jours de pulsions/désinhibition) mais la situation en période critique ou à l'arrivée de celle-ci est déjà en elle même une situation à risque. un événement extérieur considéré comme dramatique va pouvoir déclencher un acte désespéré.
il n'est par ailleurs pas tout à fait à exclure que la violence pour laquelle l'intéressé est en prison soit également liée à l'arrivée de la période critique septennale : il faut là aussi en tenir compte à l'avance.
il peut s'agir d'un comportement septennal lié au changement de personnalité qui peut alors momentanément se produire.
 
 
 
(1)http://rythmescycleshumains.blogspot.com/p/glossaire_31.html
 le suicide septennal est un suicide qui a un lien avec l'arrivée d'une période critique septennale ou le séjour durant de celle-ci. la période critique septennale pouvant donner lieu à de graves dépressions et épisodes d'importantes pulsions suicidaires y compris foudroyantes c'est à dire subites et inattendues (souvent alors le jour critique émotionnel), c'est dans ces moments-là que sont prises les décisions de passer à l'acte, aidées en cela par un mécanisme simultané de désinhibition face au suicide ou à la mort.

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