dimanche 20 mars 2011

accident

http://www.midilibre.com/articles/2011/03/19/MONTPELLIER-La-dispute-entre-concubins-s-39-acheve-en-drame-sur-la-route-1569185.php5
Carnon
La dispute entre concubins s'achève en drame sur la route

Que s'est-il exactement passé dans l'habitacle de cette Renault Clio, le 11 juillet 2010, vers 1 h 20 ? Ni l'enquête de gendarmerie, encore moins l'instruction de ce dossier par les magistrats de la correctionnelle n'auront permis d'y répondre.
Chose certaine, en revanche : cette nuit-là, un homme a perdu la vie sur la route reliant Carnon à Palavas. Et ce, après que l'auto en question, dans laquelle il se trouvait comme passager et après avoir zigzagué sur la chaussée, en pleine ligne droite et à vitesse normale, a fait une embardée pour finir sa course contre un second véhicule arrivant en sens inverse.
Huit mois plus tard, voilà donc l'épilogue de cette funeste nuit déboulant dans le prétoire. Avec
une prévenue expliquant, la voix chevrotante et entre deux sanglots : « Je ne roulais pas vite, je n'avais pas bu mais je n'ai pas réussi à redresser la voiture... » Ceci pour expliquer ce que l'enquête n'a pas établi, faute de preuves matérielles. Mais qui pourrait expliquer la genèse de l'accident. Soit une dispute survenue entre la prévenue et son compagnon d'alors, à l'issue d'un anniversaire fêté avec des amis sur une plage de la côte.
Une vive discussion ayant perturbé l'attention de la conductrice. La victime a-t-elle alors voulu saisir le volant pour redresser la trajectoire de l'auto ? Probable. Mais pas sûr non plus, donc.
« On peut bien dire ce que l'on veut. Mon frère, il n'est pas là pour répondre », lâche l'une des parties civiles. Faisant dire au représentant du parquet, laconiquement en pareille circonstance : « On ne saura jamais. »
Le ministère public estimant ensuite, à juste titre : « Il n'y avait pas de raison objective qu'elle perde le contrôle de son véhicule sur une ligne droite. » D'où cette relaxe requise par le magistrat à l'endroit de la prévenue. Fait assez rare, même en matière d'homicide involontaire.
Une brèche dans laquelle s'est engouffré le conseil de la conductrice, Me Camille Fabre. Pour laquelle, là encore, « les circonstances de l'accident sont effectivement assez floues ». L'avocate rappelant les déclarations de trois autres témoins présents, sur cet axe, la nuit des faits. Et qui, tous, ont à l'époque soutenu mordicus que le véhicule de la prévenue roulait à une vitesse normale.
Pas de quoi aider les magistrats dans leur appréciation de la situation. Aussi, ces derniers ont-ils préféré renvoyer leur délibéré au 20 avril. Cela ne changeant finalement rien à l'affaire. Celle d'un homme décédé et celle de sa compagne. Qui, en pleurs, lâche à la barre : « Je vis avec... C'est lourd à porter. De toute façon, ça ne pourra pas être pire que ça. »

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peut-être serait-il intéressant de regarder la situation cyclique des deux personnes : elle donne souvent une sorte de "radiographie" de leur état du moment et donc des possibles scénarios...

pas trouvé d'indication d'âge dans ce cas. mais pour être tout à fait précis il faut considérer les dates de naissance et voir s'il y a période critique septennale, jour critique émotionnel ou physique de l'un ou de l'autre ou des deux personnes...

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