jeudi 17 février 2011

suicides septennaux

http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/17/1016218-Suicides-le-choix-d-une-mort-violente.html
Suicides : le choix d'une mort violente
 Le suicide frappe cruellement les seniors et les jeunes, hommes et femmes indifféremment. Ils attentent à leur vie en ayant recours à des passages à l'acte violents…
Le département a connu ces dernières semaines une vague de suicides souvent rapprochés en période de pleine Lune pourtant absente du calendrier. Une funeste loi des séries ayant pour dénominateurs communs : la dépression aiguë, les problèmes d'argent, la solitude, le handicap, la maladie incurable… Appelés sur les théâtres des drames humains, les observateurs sont frappés par une évolution très nette du mode opératoire : « Le recours aux morts violentes alors qu'auparavant la frontière était très marquée entre les hommes et les femmes. Aujourd'hui, témoigne ce gendarme du Villeneuvois, les femmes choisissent la pendaison, utilisent les armes à feu alors que ces moyens étaient plus réservés aux hommes ». Les femmes se donnaient la mort par intoxication médicamenteuse ou noyade. Aujourd'hui, le mode radical est régulièrement utilisé par la plupart des « suicidants » jusqu'au passage sous un train encore déploré la semaine dernière à Saint-Hilaire-de-Lusignan où un cafetier d'Aiguillon, acculé par des problèmes personnels, a attendu l'arrivée du Corail pour se jeter dessous. Il avait fait part de ses intentions. Plus spectaculaire, la semaine dernière, toujours dans l'Agenais, un septuagénaire a appelé le CODIS expliquant qu'il allait mettre fin à ses jours. Géolocalisé rapidement dans les bois de Foulayronnes, le malheureux prenait les pompiers à témoins et se tirait directement une balle dans la tête. Il était atteint d'un cancer inéluctable. Enfin à Blaymont, un homme de 64 ans frappé de cécité et passionné par les armes à feu, a mis terme à son existence.
Décès par asphyxie
Dans les premières semaines de janvier, un suicide par pendaison a eu lieu au Passage-d'Agen, ainsi que sous les piles de la Passerelle. Début février, un Tonneinquais de 42 ans a succombé à une dose massive de médicaments et, le 4 février dernier, un habitant de Saint-Barthélémy-d'Agenais, âgé de 78 ans, s'est enfermé dans sa voiture avec ses trois chiens, un tuyau en plastique relié au pot d'échappement.
Le secteur du Villeneuvois dénombre depuis janvier deux suicides de femmes par pendaison et arme à feu. Sans oublier l'ancien photographe de 56 ans qui, par désespoir, s'est précipité lundi dernier du pont de Villeneuve sur la berge.

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article intéressant car TOUS les cas (100 %) dont l'âge est cité sont des suicides septennaux... :
ils ont un lien avec la situation ou le passage en période critique septennale de leur auteur au moment du suicide : resterait à vérifier le jour critique émotionnel fréquent jour du passage à l'acte.
période critique septennale et jour critique émotionnel peuvent être deux épisodes de forte dépression suscitant des pulsions suicidaires parfois subites.

un suicide peut être "septennal" directement ou indirectement : il l'est directement s'il intervient à l'arrivée de la période critique, au moment de l'entrée dans cette période (pic de pulsions environ six mois avant l'anniversaire septennal) ou durant le séjour dans la période critique septennale.
il est indirectement septennal lorsqu'il arrive avant ou après la période critique mais qu'il a un lien avec cette periode. un scénario fréquent est celui d'un suicide intervenant après la période critique - parfois même plusieurs années après - après que la personne ait résisté et lutté contre sa dépression et ses problèmes durant des années : elle peut finalement passer à l'acte par "épuisement" à un moment ou un autre notamment lorsqu'un jour critique émotionnel ou physique arrive là-dessus... (une personne qui par exemple se suicide à 43 ou 44 ans après avoir lutté pour avoir sombré dans une dépression septennale des 42 ans).
font souvent partie de ce type de scénario la décomposition et la séparation du couple, avec parfois à la clé le "drame conjugal" ou "familial"...

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