vendredi 2 avril 2010

pédophilie

Deux prêtres du diocèse de Rouen accusés de pédophilie
Article posté par Stéphane Bourgoin le Vendredi 2 avril 2010 Librairie 3ème oeil.

" Un prêtre rouennais a été mis en examen pour agressions sexuelles. Un autre religieux est soupçonné de détention d'images pornographiques.

Nouveau coup dur pour l'Eglise. Désolation pour le diocèse de Rouen. Un prêtre vient d'être mis en examen pour « agressions sexuelles sur un mineur de 15 ans par personne ayant autorité ». Un autre est soupçonné de « détention d'images à caractère pédopornographique ». Ils ont été suspendus de leurs fonctions pastorales.

Respectivement âgés de 68 et 67 ans, ces deux hommes viennent de passer 48 heures en garde à vue dans les locaux du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen. Quarante-huit heures d'interrogatoires à l'issue desquels le père Jacques Gaimard, directeur de l'antenne de Haute-normandie de Radio Chrétienne de France (RCF) depuis plus de dix ans, se retrouve poursuivi par la justice. Mercredi après-midi, le juge d'instruction Jean-Yves Rouxel a également notifié au second prêtre sa qualité de témoin assisté. « Cet ecclésiastique fait l'objet d'une procédure distincte, pour détention de photos équivoques. Ce dossier et celui du père Gaimard sont liés par l'enquête mais il n'y a aucune complicité », confie une source judiciaire.

Les deux hommes se connaissaient certes et ont travaillé ensemble sur les Hauts-de-Rouen il y a plus de 20 ans « mais les deux dossiers sont isolés. Il n'y a pas eu concertation. S'agissant du Père Gaimard, les faits dénoncés remontent aux années 1990-1995 et les enquêteurs ont eu beau fouiller, il n'y en a pas eu depuis », confie Me Pierre Houppe en ajoutant : « Cet homme n'a pas le profil du pédophile, du tout. On n'a rien trouvé chez lui, pas une image douteuse, rien. »

Sur les cinq hommes qui ont accusé le charismatique directeur de RCF depuis février 2009, seules les déclarations de l'un d'entre eux sont actuellement examinées : « Les autres affaires sont prescrites du fait qu'elles ont plus de 20 ans. » Selon Me Houppe, ce plaignant s'est manifesté il y a un an « au travers de souffrances liées à une séparation conjugale et aux droits de visites de son enfant. A cette époque, le père Gaimard s'est même posé la question de savoir s'il n'y était pas pour quelque chose. Cet homme est complètement atypique. Il est en repentance depuis des années et n'a pas attendu d'être en garde à vue pour reconnaître les faits. »
Sur la nature des actes commis, le parquet de Rouen n'a souhaité faire aucun commentaire. La défense, elle, précise : « Il n'y a eu que des caresses, c'est lui qui les donnait et jamais il n'en a sollicitées. Ces faits-là l'ont rendu très coupable. » Et Me Houppe de décrire le contexte : « Mon client se trouvait dans une phase où il n'était plus sûr de son sacerdoce, de sa foi dans le célibat, de son désir inavoué d'être père. » Toujours selon son conseil, le père Gaimard, « souhaitait, quelque part, qu'il se passe quelque chose, que cette histoire se décante ». Hier matin, avant que cette affaire n'éclate au grand jour, le mis en cause aurait rencontré son évêque « qu'il avait sollicité, pour prendre du recul ». Il aurait aussi quitté son poste de directeur de RCF « alors qu'il n'y était pas obligé ». Son contrôle judiciaire lui impose simplement d'éviter tout contact avec les jeunes."

Un article de Jane Hitchcock.
Source : PARIS-NORMANDIE (2 avril 2010

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certaines données dans cet article sont intéressantes pour moi et vont probablement dans le sens de ma théorie de la "pédophilie septennale" : c'est une pédophilie qui "naît" ou latente qui alors se manifeste par des passages aux actes... à l'arrivée d'une période critique septennale et/ou durant celle-ci. or si c'est 1990 les intéressés se trouvaient devant leur période critique des 49 ans.
cette forme de pédophilie est liée au périodes critiques, leur principale fréquence se situant autour des années d'âge 35, 42 et 49. la forme peut être variable : l'une de ces périodes seulement, les trois, ou aussi des "septennats" allant d'une période à l'autre : les périodes critiques sont en quelque sorte les "portails" de notre Hyde.
cela explique aussi que les idées et comportements cessent une fois la période passée et que l'on redevient "normal"... de sorte que les personnes ne se font plus remarquer... et que des enquêteurs ne trouvent rien...


savoir cela et en connaître le mécanisme peut surtout permettre de faire de la prévention, mais cela peut aussi aider les parties à comprendre ce qui s'est passé.

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