mercredi 10 février 2010

suicide

Un récit d'Eric Fottorino
Mon père, ce héros
Par Jérôme Garcin (Nouvel Obs)

En 1969, Eric Chabrerie est devenu Eric Fottorino. Le fils paie sa dette à l'homme qui lui a donné son nom et s'est suicidé.
Le nom qui, à la une du «Monde», sous le logo en lettres gothiques, occupe la place enviable et respectable de directeur, est celui d'un modeste masseur- kinésithérapeute d'origine tunisienne qui aimait les matchs de foot, San-Antonio et la soupe aux orties. On mesure aujourd'hui la fierté un peu ébahie qu'il a dû ressentir, en juin 2007, lorsque son patronyme est venu s'accoler à celui, légendaire, du fondateur, Hubert Beuve- Méry: «Chapeau Eric, il en a fait du chemin le gamin du Grand-Parc!» Mais ce fut une joie de courte durée, pas assez forte pour avoir raison de son insondable mélancolie, de son invisible détresse. Le 11 mars 2008, assis à la place du mort dans sa voiture qu'il avait garée sur un parking de La Rochelle, Michel Fottorino, 70 ans, s'est tiré dans la bouche une balle de 12 millimètres utilisée d'ordinaire pour la chasse aux sangliers.
(c'est un article trouvé dans un ancien nouvelobs avril 2009).
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les suicides m'intéressent toujours puisque j'essaie de voir quelle est la situation du moment et souvent, comme ici aussi, je trouve une période critique septennale, puisque Michel Fottorino si j'ai bien compris se trouve en pleine période critique des 70 ans. jour critique émotionnel ?

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