mercredi 10 février 2010

infanticide

SKCenter :
Un père infanticide décrit dans un cahier la mort de sa fille

Un père infanticide décrit dans un cahier la mort de sa fille
En conflit avec sa compagne pour la garde de leur fille, un père a décidé l’indicible. Le 29 janvier, dans le Gard, il a étranglé son enfant avant de se pendre. Un scénario qu’il a consigné dans un cahier.
Rien, absolument rien ne laissait présager l’irréparable qui s’est produit fin janvier, à Junas, dans le Gard. Tout s’est joué entre le jeudi 28 et le samedi 30. Le papa et la maman habitaient le même bloc d’immeuble, mais pas le même appartement. Ils étaient séparés depuis près de deux ans mais ils avaient décidé de vivre à côté pour faciliter la vie de MaylisEsther , leur fille unique, 3 ans et demi.

« La maman souhaitait qu’ils instaurent un vrai droit de garde en justice afin d’être dans des règles précises, raconte à France-Soir un proche de la famille. Le père préférait faire ça sans passer devant les juges. »

Le jeudi soir, la petite est chez son père. Il est prévu qu’elle soit de retour chez sa mère samedi dans la journée. Cette dernière ne la voyant pas revenir, s’est inquiétée. Sans attendre, elle est allée frapper chez son ancien compagnon. Elle a trouvé porte close. Appelé, le propriétaire l’a cassée. Et a découvert le corps de l’enfant gisant dans le salon. Selon l’enquête, c’est son père qui l’a tuée avant de se donner la mort par pendaison.

« Petite poupée »

« Comment peut-on aimer sa fille et lui faire ça, témoigne un voisin, père de famille lui aussi, totalement anéanti par le décès de la petite Maylis. Souvent, on le voyait jouer avec sa petite dans les rues du village. La dernière fois que je les ai vus ensemble, c’était quelques jours avant le drame, ils promenaient main dans la main, en riant. » Samedi dernier, une semaine après le drame, les villageois ont accompagné dans le silence le petit cercueil vers le cimetière de Junas. Dans le cortège silencieux, on évoquait le souvenir d’une « petite poupée ».

« Elle avait de jolies boucles blondes, c’était un ange, sa grand-mère venait la chercher presque tous les jours », raconte des trémolos dans la voix une mamie qui apercevait l’enfant tous les jours de sa fenêtre.

« Ma fille allait à l’école maternelle avec elle. C’est un vrai cauchemar, je n’ai pas osé dire ce qui s’était passé à mes enfants qui la connaissaient », affirme un autre habitant du village. Un autre témoin évoque une autre raison qui aurait pu pousser à cet acte désespéré… « Il n’avait plus de boulot et avait peur de ne pas pouvoir payer son loyer… Et là il aurait été obligé de déménager et de s’éloigner de sa fille. »

Les enquêteurs, eux, ont trouvé un petit carnet dans lequel le père infanticide a consigné chaque détail de cet après-midi où il a décidé de commettre l’irréparable. Selon ses écrits, il aurait tout d’abord tenté d’empoisonner sa petite au biberon dès le vendredi 29 janvier au matin avant d’essayer de l’électrocuter.

Comme elle souffrait trop du supplice infligé, il aurait alors décidé de l’étrangler en soirée. En conclusion, une phrase, terrible, écrite à l’attention de son ex-épouse : « Comme ça, tu ne l’auras pas. »

Source : France Soir

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je n'ai pas trouvé l'âge du père : il aurait été intéressant de savoir si comme souvent il y a période critique septennale et jour critique émotionnel.
la séparation des époux pourrait aussi avoir un lien avec une période critique de l'un ou de l'autre des partenaires du couple, car c'est le plus souvent le cas.

il faudrait se pencher sur le droit de propriété de biens matériels, ou encore monnaie d'échange et objet de chantage que sont devenus les enfants de notre époque moderne.

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