mercredi 2 décembre 2009

schizophrène

SKCenter :
Le schizophrène s'était enfui de l'hôpital et avait poignardé un étudiant... la famille veut comprendre

« La justice se trouve exactement au même point qu'il y a deux ans ». C'est le constat sans appel que faisait hier soir Me Hervé Gerbi, l'avocat de la partie civile dans l'affaire Jean-Pierre Guillaud, ce schizophrène qui avait tué un étudiant de 26 ans le 12 novembre 2007 cours Berriat à Grenoble.
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=3684&hl=
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on retrouve ici aussi les éléments souvent "habituels" lors de ce genre de comportement :

- passage à l'acte lors d'une période critique septennale (la période critique septennale est souvent une période à risque en cas de schizophrénie : elle est à l'origine de pulsions diverses, ainsi que d'une désinhibition) ici l'intéressé a 56 ans au moment des faits, et se trouve par conséquent dans sa période critique septennale des 56 ans.

Il semblerait d'ailleurs que Jean-Pierre Guillaud ait déjà fait parler de lui ou posé problème lors de certaines de ses périodes critiques précédentes.
les périodes à risque surviennent tous les sept ans et peuvent conduire à récidive à ce moment là ; cela explique que les récidive sont souvent septennales.

- son jour critique émotionnel serait à vérifier, car il est l'équivalent en "concentré", la réplique, si l'on veut, hebdomadaire, de la période critique septennale également avec le même risque pour les mêmes raisons (pulsions/désinhibition). il semblerait que Jean-Pierre Guillaud soit un "acteur du mercredi" qui a tendance à agir de préférence ce jour là en raison de pulsions liées à un cycle hebdomadaire. c'est sous réserve de vérification mais ses agressions, crises ou écarts ont souvent eu lieu le mercredi.
or le "cycle de pulsions émotionnelles hebdomadaires" dont je parle a tendance à avoir pour effet que l'on est "mû" toujours le même jour de la semaine.


les personnes schizophrènes sont particulièrement sensibles à leurs cycles émotionnels, et leur prise en compte permettrait une prévention bien plus efficace mais aussi probablement des soins mieux adaptés.
périodes critiques septennales et jour critique émotionnel hebdomadaire sont une fois pour toutes connus A L'AVANCE dès le moment de la naissance d'un individu, de sorte que celui-ci pourra être accompagné, si nécessaire, en toute connaissance de cause sa vie durant.

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