Meurtre à Wittenheim : « Ce geste-là, je ne l’ai jamais compris »
(Article posté par Stéphane Bourgoin le Jeudi 22 octobre 2009
Librairie 3ème oeil)
" La cour d’assises du Haut-Rhin s’est penchée hier sur les circonstances du meurtre de Shéhérazade Chadli par son mari à Wittenheim. Au deuxième jour du procès de Dominique Chadli, hier, la cour d’assises du Haut-Rhin a écouté les experts psychiatres et psychologues et s’est penchée sur le déroulement du drame qui a coûté la vie à Shéhérazade, l’épouse de l’accusé, en avril 2006.
Après le départ de la jeune femme du foyer conjugal au début du mois, deux altercations accompagnées de violences ont opposé Dominique Chadli et sa famille à sa belle-famille et à l’entourage de cette dernière, les 7 et 22 avril 2006 à Wittenheim, où habitent les parents de Shéhérazade. C’est par ce contexte conflictuel que l’accusé justifie le pistolet automatique qu’il portait sur lui « 24 heures sur 24 » la semaine précédant le meurtre, le 30 avril 2006.
Ce dimanche-là, Dominique Chadli a rendez-vous avec sa femme rue du Hohneck, à Wittenheim, pour lui ramener leurs deux enfants de 7 et 9 ans, dont il a eu la garde le week-end. Le couple a une discussion vive et Shéhérazade rend son alliance à son mari. Celui-ci, selon sa version des faits, demande un jour de garde supplémentaire des enfants et s’énerve quand son épouse refuse. « Je l’ai prise par le poignet. Là, elle a crié et le groupe de jeunes (NDRL : des jeunes du quartier de Shéhérazade qui ne se trouvaient pas très loin et ont voulu porter assistance à la jeune femme) a commencé à courir vers nous. J’ai paniqué, j’ai eu peur. J’ai sorti l’arme pour les intimider mais ça ne les a pas arrêtés. Ils m’ont dit ‘’Vas-y, tire, pédé’’. Je ne voulais pas en arriver là. Je n’espérais qu’une chose, c’est qu’ils s’en aillent », relate l’accusé. Mais Dominique Chadli tirera au moins cinq balles, les deux premières en direction de son épouse, qui décédera dans la nuit ; les trois autres en direction du groupe, dont un membre, Hadid Sager, touché au thorax, pourra heureusement quitter l’hôpital après une dizaine de jours d’hospitalisation.
Le rôle du père « Si vous vouliez les stopper eux, pourquoi avez-vous commencé à tirer sur votre femme ? », interroge la présidente, Marie-Emmanuelle Badinand. « Ce geste-là, je ne l’ai jamais compris », répond l’accusé. Me Pierre Schultz, avocat de la famille de la victime, a une explication tout autre : « J’ai cette conviction : vous aviez compris que vous alliez perdre Shéhérazade et c’est pour ça que vous l’avez tuée. N’est-ce pas ça la vérité ? », demande-t-il. « Je ne vois pas la chose comme vous », réplique l’accusé. (...)
Source : L'ALSACE (22 octobre 2009
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lorsque quelqu'un ne comprend pas ce qui l'a pris ou pourquoi il a fait quelque chose de très grave, j'essaie de faire la "radiographie de la situation des personnes" au moyen de leurs cycles au moment du drame.
et souvent je trouve, car nos réactions ont tendance à se faire en fonction de notre humeur, notre émotion, des pulsions présentes à ce moment là. il est des moments critiques lors desquels des pulsions vont "faire monter la pression" : un scénario va alors bifurquer dans un mauvais sens alors qu'à un autre moment il n'en serait pas arrivé là.
c'est là toute la différence que l'on peut trouver en analysant une situation et ici j'ai pu trouver quatre éléments sur les cinq auxquels je m'intéresse en général.
ces éléments ne sont cependant pas des "circonstances atténuantes" puisque nous gardons la pleine conscience de nos actes : nous sommes simplement plus "nerveux" et "irritables" de sorte que le point limite avant une explosion est plus proche qu'à un autre moment.
je pars tout d'abord à la recherche de l'âge des personnes concernées pour voir si elles sont en période critique septennale.
ici, par chance, car c'est rarement le cas, je tombe sur un article qui me dit que Chadli a 32 ans le 22 mai 2009 et donc est né le 22/05/1977 - renseignement précieux pour moi puisque - sous réserve que cette donnée soit juste - cela va permettre de voir sa situation exacte au jour du crime... et la voici :
avril 2006 (22/05/1977)
Me 26
Je 27
Ve 28 P(12) I(9)
Sa 29
Di 30 E(15)
qui livre déjà l'essentiel de la réponse : jour critique émotionnel E 15 (natif du dimanche - drame du dimanche)(1) proximité anniversaire (22 mai) (2) 29 ans et en principe sortie de la période critique septennale des 28 ans sauf s'il y a conflit... comme ici par exemple de séparation. (celle-ci étant souvent liée à la période critique de l'un ou l'autre des partenaires d'un couple, sinon des deux, comme cela a l'air d'être le cas ici (3)
ce sont quatre éléments "pulsions" sur les cinq qui m'intéressent comme étant des éléments moteurs d'une action. pas trouvé l'âge précis de l'épouse sauf qu'elle semblait avoir le même âge : ce qui n'arrange pas les choses puisqu'il y a compatibilité dans les périodes critiques réciproques... les deux personnes s'y trouvent toujours ensemble, en même temps. le jour critique émotionnel serait important à connaître.
(1) les natifs du dimanche sont sacrément dans le pétrin dans notre monde : ils ont toujours leur jour critique émotionnel (jour de blues et/ou colère) le dimanche (mathématique parce que cycle de sept jours démarrant le jour de la naissance). être de mauvais poil presque tous les dimanche peut contribuer à saborder toute une vie, toute une famille... sauf si on en a pris conscience ... ce qui contribue à désamorcer partiellement le mécanisme... - d'où le grand intérêt de connaître son jour critique émotionnel) !
(2) l'arrivée de l'anniversaire est période de tension et pulsions : dès quatre semaines avant approximativement) certaines personnes sont systématiquement déprimées... sans qu'elles ne fassent le lien !
(3) une compatibilité des cycles dans un couple peut être catastrophique : jour critique émotionnel le même jour signifie possibilité de mauvaise humeur/colère ou cafard... toujours ensemble le même jour... pas rigolo... période critiques septennales ensemble... signifie possible grosse dépression et mauvais état psychique... toujours ensemble aux mêmes périodes et durant de logues périodes...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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