jeudi 10 septembre 2009

prévention du suicide

aujourd'hui apparemment c'est la journée mondiale de prévention du suicide...

je vais donc rappeler ma petite contribution :

pour se suicider il faut être vraiment "mal en point"... et il faut ensuite le petit plus du suicidaire, "la goutte qui va faire déborder le vase", qui va nous faire passer à l'acte. car tous les gens qui sont suicidaires ne passent pas "efficacement" à l'acte, heureusement, et beaucoup de tentatives de suicide restent des appels au secours.

la tentative de suicide est bien sûr aussi concernée par ma théorie.

ce qui va entraîner un passage à l'acte c'est entre autre une pulsion "supplémentaire" - le "petit plus" - qui arrive et vient s'ajouter au moment où on est le plus mal : elle va faire effet de déclencheur, ou détonateur, elle va faire "déborder" le ras le bol : sans cette pulsion on continue d'hésiter et l'on remet à plus tard.

cette pulsion ou ces pulsions car il y en a au moins deux, importantes, et que l'on trouvera souvent lors d'un suicide ou d'une tentative de suicide :

- l'arrivée ou le séjour dans une période critique septennale. c'est un espace de temps variable dans sa durée mais en moyenne d'une année environ et situé autour de nos années de la table de sept. l'entrée dans cette "période à risque" qui est accentuée chez les personnes qui ont des problèmes, se situe assez précisément six mois avant un anniversaire septennal : à ce moment là le désespoir a tendance à être à un maximum, à un pic.
c'est ce qui va amener un suicidaire à passer à l'acte : il s'agit d'un moment, d'une période, qui va réunir deux choses : une pulsion mais aussi une désinhibition (nous avons du courage, sommes déterminés, et en même temps plus peur de rien, plus peur de mourir).

- l'arrivée d'un jour critique émotionnel : c'est le "jour du suicide"... en fait le jour où l'on est né. si l'on vérifie on trouve souvent jour de suicide = jour de naissance donc une personne née un mardi aura tendance à se suicider un mardi, ou dans la nuit de lundi à mardi.
mêmes explications que ci-dessus : cycle de nos émotions/humeurs de sept jours qui démarre à la naissance (simple résultat mathématique qui explique que le jour critique émotionnel est et reste notre jour de naissance et toujours le même jour de la semaine tout au long de notre vie) jour critique émotionnel qui est notre jour de déprime/dépression et de colère, ce qui chez une personne suicidaire va se traduire par un jour de pulsion/désinhibition comme expliqué pour le cycle septennal cité plus haut.

ces deux éléments sont importants : pas systématiquement présents, mais souvent, ils peuvent être là ensemble ou séparément. l'effet est accentué s'ils sont ensemble. cela devrait pouvoir se vérifier en examinant les données des suicides ou tentatives passés.

alors la prévention ?

repérer les périodes à risque, puisque l'on connaît à l'avance son jour critique émotionnel et ses périodes critiques septennales... (et je conseille vivement de les mémoriser sans toutefois tomber dans la parano à leur arrivée) permet de voir arriver à l'avance le risque et en quelque sorte de se préparer à le recevoir...

on peut donc mieux comprendre nos moments de blues voire de désespoir et le cas échant organiser la résistance, soi même, ou en se faisant aider...
la lutte par soi-même est facilitée du fait que l'on apprend à se connaître, à connaître ses réactions... on doit pouvoir ensuite, si nécessaire, solliciter de l'aide le moment venu mais aussi carrément se mettre à l'abri, le temps que les sirènes du suicide soient passées...


j'appelle cela ainsi car selon les situations j'ai remarqué qu'il s'agit vraiment d'un mirage, souvent : la dépression en période critique septennale, l'arrivée de son jour critique émotionnel durant une "mauvaise" période, vont accentuer notre pessimisme et nous font chausser des lunettes grossissantes. nous voyons alors comme tout à fait insolubles et géants des problèmes et des situations qui ne le sont pas en réalité. et c'est un peu une situation à durée déterminée qu'il faut gérer, car on n'est pas profondément suicidaire tout le temps : le risque est dans les moments "bas", les downs qu'il faut tenir.

les effets "risque de dépression" des jours et périodes critiques résultant des deux cycles dont je parle ci-dessus peuvent être accentués ou démarrés par un événement extérieur traumatisant, mais ils peuvent également survenir sans aucune raison apparente, peut-être le fait d'une horloge hormonale (puisque cycles réguliers) : çà je ne le sais pas encore et seules des recherches pourraient le dire...

P.S. il semble aussi y avoir un peu plus de risques (dépressions) aux alentours des dates anniversaire.

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