jeudi 2 juillet 2009

Louise Desnoyers

Canoe :

La sentence est tombée mercredi après-midi au Vermont. Louise Desnoyers écope de 15 ans de prison pour le meurtre non prémédité de son fils, en août 2006.
Lors du prononcé de la sentence, la mère de famille a dit qu'elle voulait mourir.

Le juge a estimé qu'il y avait plusieurs facteurs aggravants dans le dossier de madame Desnoyers, notamment le fait qu'elle avait traversé la frontière pour commettre son crime.

La Québécoise sera par la suite en probation à vie, probation qu'elle pourra purger au Canada.

Il lui sera toutefois interdit d'entrer en contact avec son ex-conjoint ou encore avec son fils aîné pour le reste de ses jours.

Une vingtaine d'ex-collègues de travail de Louise Desnoyers étaient présentes dans la salle d'audience, pour offrir leur support à l'accusée dans cette épreuve. Trois d'entre elles ont témoigné, et une vidéo d'une vingtaine de minutes, traduite en anglais, a été présentée au juge.

Dans cette vidéo, les amies de Louise Desnoyers exprimaient tout leur amour pour elle et la décrivaient comme une bonne mère et une excellente enseignante et amie.

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il est difficile de ne pas punir, mais probablement que punir n'a pas vraiment de sens dans une affaire comme celle-là... ?

Louise Desnoyers a noyé son fils de huit ans à la suite d'une séparation d'avec le père de l'enfant.
la particularité est que cela s'est passé durant la période critique septennale des 49 ans : (jour critique émotionnel à vérifier)...
particularité parce qu'à un autre moment cela ne serait probablement pas arrivé. il y a donc bien cet état psychologique particulier auquel faisait allusion l'intéressée.
si l'on veut tenir compte de l'efet "période critique septennale" et des dépressions et états particuliers qu'elle entraîne il nous faudra inventer quelque chose de nouveau : non pas de circonstances atténuantes puisque l'on reste lucide et maître de soi, sauf que l'on se trouve dans un état particulier qui à la limite peut nous rendre encore plus efficaces dans un scénario dramatique (toujours pulsions/désinhibitions présentes à ce moment là et pas à un autre)...

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