mercredi 8 juillet 2009

drame conjugal

Gazette de Montpellier :

Le policier maquille le suicide de sa femme pour toucher l'assurance-vie
La victime, également policier, est morte carbonisée dimanche soir sur l'A75

Un brigadier-chef âgé de 28 ans en poste au commissariat central de Montpellier est placé en garde à vue mardi 7 juillet à 22h45 à l'hôtel de police de Sète dans l'enquête sur la mort suspecte de sa femme, brigadier au commissariat de Lattes. Dimanche 5 juillet vers 22h30, la policière âgée de 30 ans est morte carbonisée sur le siège passager de la voiture du couple, garée sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A75, près de Clermont-l'Hérault. Après le drame, le mari explique aux gendarmes que le véhicule est tombé subitement en panne, qu'il s'est empressé d'aller installer le triangle de sécurité et qu'il a soudain vu la voiture s'embraser.

Autopsie
Coup de théâtre lors de l'autopsie pratiquée mardi 7. Les légistes contredisent cette version : la victime était déjà morte avant que son corps ne brûle. Entendu par la police judiciaire, désormais saisie par le procureur de Béziers pour présomption de meurtre, le policier explique d'abord que son épouse a avalé dimanche soir une dose importante de médicaments après une dispute conjugale et qu'il ne s'est pas aperçu qu'elle était inanimée dans la voiture, croyant qu'elle dormait. En s'apercevant finalement qu'elle avait fait un malaise, il a décidé de la conduire d'urgence à la clinique la plus proche, celle de Lodève. Mais la voiture serait donc tombée en panne sur l'A75.
Suicide
Durant sa garde à vue, mercredi 8 juillet, le policier avoue finalement avoir volontairement incendié la voiture avec le corps de sa femme à l'intérieur, après qu'elle se soit suicidée par pendaison, au terme d'une énième dispute conjugale dimanche soir, dans le pavillon du couple à Saint-Pargoire, alors que les deux enfants âgés de 7 et 8 ans étaient endormis. Le policier explique avoir maquillé le suicide en accident, afin de percevoir la coquette prime d'assurance-vie, qui n'est pas versée en cas de décès volontaire. Les faits s'étant déroulés à Saint-Pargoire, commune dépendant du tribunal de grande instance de Montpellier, le parquet de Béziers va transmettre jeudi 9 la procédure au procureur de Montpellier qui ouvrira une informationn judiciaire au criminel.

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s'il a 28 ans... c'est une période à risque en cas de mauvais scénario...
c'est un peu avec ce pressentiment que j'avais intitulé drame conjugal :
(continentalnews)
Un policier en exercice au commissariat de Montpellier a été mis en examen jeudi matin pour l'"assassinat" de sa femme dimanche soir. Il a déclaré lundi que sa femme est morte accidentellement dans la nuit de dimanche à lundi. Il a finalement été confondu par les résultats de l'autopsie, a expliqué le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin.

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