jeudi 9 juillet 2009

risques

NordEclair :

Meurtre de Fanny : l'autopsie conclut à une mort causée par un étranglement
Publié le jeudi 09 juillet 2009 à 06h00


Luc Frémiot doit tenir un point-presse cet après-midi à Douai.
L'autopsie pratiquée hier sur le corps de Fanny, 17 ans, disparue à Caudry vendredi avant d'être retrouvée morte dans un puisard, mardi à Awoingt, a conclu à un décès causé par un étranglement.


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Le trentenaire suspecté nie toujours.
Les coups relevés sur le visage de Fanny, 17 ans, dont le cadavre a été trouvé dénudé mardi dans un puisard près du cimetière d'Awoingt, ne sont donc pas la cause du décès de la Caudrésienne. C'est ce qu'a révélé l'autopsie pratiquée hier, qui a conclu à un décès causé par un étranglement.
Les légistes n'ont toutefois pas pu déterminer si la lycéenne a subi des violences sexuelles. « On a effectué des prélèvements, il faudra attendre les résultats pour le savoir », précise le procureur de la République de Douai, Luc Frémiot.


Fanny avait quitté vendredi soir le domicile de ses parents, à Caudry, et n'y était jamais revenue. Sa famille avait alerté les gendarmes dimanche soir.
Le relevé des appels émis par son téléphone a ensuite appris aux gendarmes qu'elle avait contacté pendant sa disparition une de ses connaissances, un homme de 35 ans, avec qui elle ne semblait pas entretenir de relation particulière. « Lorsqu'on l'a interrogé, il a juré ne pas l'avoir vue depuis un moment. Et quand on lui a demandé où était sa voiture, il nous a répondu qu'il ne savait pas. C'est ce qui nous a incités à l'arrêter », explique un enquêteur.
Un garagiste de Cambrai a ensuite révélé avoir été appelé par la mère de l'intéressé, âgée de 65 ans, pour remorquer le véhicule qui était en panne à proximité du cimetière d'Awoingt. C'est ce qui a conduit les gendarmes dans ce secteur, et leur a permis de retrouver la trace de Fanny. Trop tard, malheureusement.
Autre élément accablant : des cachets retrouvés près du lieu de découverte du corps, et qui sont identiques à ceux qui sont prescrits au suspect, traité pour schizophrénie. Malgré ce troublant faisceau d'indices, l'homme nie son implication dans cette affaire : il était toujours en garde à vue hier soir avec sa mère, suspectée de complicité passive.
Des gendarmes spécialisés dans l'étude comportementale sont arrivés hier à Caudry, pour aider les enquêteurs à cerner le profil de l'individu et les guider dans l'orientation des interrogatoires. En vain. Le parquet de Douai doit se prononcer ce matin sur un défèrement alors que les gardes à vue touchent à leur fin.
BRUNO RENOUL

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le trentenaire ayant 35 ans et s'il est schizophrène, j'ai remarqué que les "crises" sont très fréquemment liées aux périodes critiques septennales : cela pourrait aussi être le cas ici...

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