lundi 8 juin 2009

maladies mentales

LePoint.fr :
ÉTUDE

Les maladies mentales sont mal connues et très coûteuses
Par Anne Jeanblanc

En France, le coût total des maladies mentales (hors démences et retards mentaux) est estimé à près de 108 milliards d'euros par an. Près de 23 milliards concernent les dépenses directes (prise en charge sanitaire, médico-sociale et allocations) et près de 85 milliards les dépenses indirectes (soins informels, perte de productivité, perte de qualité de vie). Ce coût global est équivalant à 5,7 % de la richesse nationale (PIB) ou près d'un tiers des dépenses de l'Etat. Et pourtant, le budget de la recherche en psychiatrie n'est que de 25,2 millions d'euros, soit moins de 2 % de la recherche en santé, alors que ces pathologies touchent environ 20 % de la population.

C'est ce qui ressort d'une évaluation de l'unité de recherche clinique en économie de la santé d'Ile-de-France, rendue publique par la fondation Fondamental de recherche et de soins en santé mentale. Parallèlement, la fondation s'appuie sur les résultats d'une enquête réalisée par Ipsos en mai, pour souligner que les maladies mentales sont bien connues, leur fréquence correctement évaluée, mais que beaucoup d'idées fausses circulent à leur sujet. Ainsi, 80 % des personnes interrogées accepteraient de travailler avec une personne autiste et 67 % avec un maniaco-dépressif tandis que 90 % accepteraient que leurs enfants soient en classe avec un autiste et 65 % avec un maniaco-dépressif. En revanche, 74 % des Français considèrent qu'un schizophrène représente un danger pour lui-même, 65 % un danger pour les autres et 56 % refuseraient de travailler avec lui.

La fondation Pierre Deniker (recherche et prévention en santé mentale) a, elle, présenté les résultats d'une enquête TNS Healthcare menée en avril auprès de 482 individus. Elle montre que les Français reconnaissent la fragilité mentale mais méconnaissent la pathologie mentale. Un Français sur deux déclare souffrir ou avoir déjà souffert de fragilité mentale et 13 % se sentent fragiles mentalement, en moyenne depuis sept ans. Parmi les symptômes précurseurs de pathologie mentale, la moitié se fient à l'incohérence du comportement et des propos. Si la moitié des personnes interrogées citent la dépression comme maladie relative à la santé mentale, bien peu parlent des troubles bipolaires ou des troubles liés à l'alcoolisme, alors qu'ils figurent parmi les pathologies physiques et mentales les plus courantes.

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intéressant, cet article de par les chiffres cités...
surtout si l'on sait que chaque jour c'est un septième des français qui est dans une ambiance de jour critique émotionnel (14 %) et chaque année c'est aussi un septième qui séjourne en période critique septennale : on retrouve alors les 13 % de français qui se sentent fragiles mentalement... en moyenne depuis sept ans...


il faudrait bien sûr approfondir car je pense qu'on est pas mal - sauf exception - durant sept années - mais il y doit avoir une forme de mémoire qui fait que ceux qui se sentent fragilisés, se remémorent la période critique septennale précédente au cours de laquelle il leur est arrivé la même chose... pour une durée déterminée d'environ une année à une année et demie, durée de la période critique septennale...
il pourrait toutefois y avoir des périodes septennales entières "passives" ou "négatives" un peu à la manière de ce qu'avaient envisagé les découvreur des cycles biorythmiques... mais c'est à vérifier : on passerait alors par certaines périodes de sept années moins "bonnes"... voire à problèmes... d'une année septennale à une autre... ou même de certaines années à une autre (selon les événements rencontrés qui peuvent nous traumatiser...)

cela pourrait aussi vouloir dire que les 13% dont il est question se trouvaient, lorsqu'ils ont été interrogés, dans une de leurs périodes critiques septennales...

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