lundi 8 juin 2009

forcené

PresseOsean.fr :
Aucune victime à déplorer, mais les gendarmes ont découvert un véritable petit arsenal chez le forcené.
HERBIGNAC

A Pompas, petit village à quelques encablures d'Herbignac, on n'est pas vraiment surpris par cette soirée plus qu'agitée. « On s'y attendait, il partait dans tous les sens depuis une semaine », dit le voisinage en admettant que « beaucoup avaient peur de lui ». Vendredi soir, cet homme de 49 ans décrit comme « un original » et une « véritable boule de nerfs » a franchi la ligne rouge. Vers 23 h, les gendarmes d'Herbignac sont appelés par un voisin dont la maison vient d'essuyer deux coups de feu. En provenance de celle d'en face, celle du forcené.

Sur fond de séparation

Les militaires connaissent l'adresse... Deux heures plus tôt, ils avaient déjà été appelés par d'autres voisins qui ne parvenaient à faire sortir l'homme de leur jardin. Et le matin même, toujours ce vendredi, Dominique C. avait été placé en garde à vue pour détention illégale d'une arme de quatrième catégorie. Cette fois, c'est son ex-concubine avec laquelle il venait de se séparer, qui avait donné l'alerte. Libéré dans la journée, « par une décision du parquet », dixit les gendarmes, l'homme avait pu regagner ses pénates avec une convocation pour ce dimanche.

« En pleine paranoïa »
Le pétage de plomb de la soirée n'est donc pas un acte isolé, d'autant que l'homme donnait à ses voisins l'image « d'une personne en pleine paranoïa ». « Mais ça s'est vraiment dégradé depuis l'été dernier ». Personne n'est donc surpris. Même si un tel déferlement de violence n'était pas forcément prévisible. Car dans la soirée, il a fait feu à plusieurs reprises y compris à l'intérieur de son habitation, avant de « tout foutre en l'air ». À tel point que les gendarmes d'Herbignac et de Saint-Nazaire ont bien failli demander le renfort du GIGN et d'un négociateur.

Un véritable petit arsenal

Finalement, vers 2 h 30 du matin, le forcené est sorti de chez lui : « On a pu le maîtriser au moment où il mettait des armes dans le coffre de son véhicule. Il s'est ensuite rendu », explique la compagnie de Saint-Nazaire qui ne déplore aucune victime. Les militaires découvrent alors un véritable petit arsenal dans une cache aménagée dans le garage : carabine Winchester, deux fusils 22 Long Rifle équipés de silencieux, une centaine de cartouches et une arme de poing. L'homme, qui n'était pas ivre au moment des faits, a été placé d'office en hôpital psychiatrique pour quinze jours. « La procédure reprendra son cours ensuite », glissent les gendarmes.

Nicolas Dahéron

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nous avons là une description d'un comportement lié à la "disjonction" du fait d'une période critique septennale, à 49 ans : la méfiance s'impose dès le premier incident si un individu a 48 ans et demi (point de départ d'un changement de comportement car moment de l'entrée dans la période critique ici des 49 ans...)
jour critique émotionnel ?

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