mercredi 24 juin 2009

drame conjugal ou meurtre ?

zoom42.fr :

Jean-Paul Gournier devant la cour d'assises d'appel du Rhône
Le chirurgien stéphanois Jean-Paul Gournier, condamné à 25 ans de réclusion criminelle en première instance pour le meurtre de ses parents par empoisonnement, est rejugé à partir du lundi 22 juin 2009 devant la cour d'assises d'appel du Rhône. Le procès doit durer toute la semaine. Jean-Paul Gournier a toujours nié le double parricide pour lequel les jurés des assises de la Loire l'ont condamné le 19 juin 2008.

Le 30 novembre 1999, les corps de son père André et de sa mère Geneviève, âgés respectivement de 75 et 81 ans, avaient été retrouvés sans vie allongés sur le canapé et sur un fauteuil de la salle à manger de leur villa de Saint-Priest-en-Jarez. Les gendarmes avaient également découvert dans la maison une bonbonne de gaz vide ouverte et un rideau brûlé par un fer à repasser encore branché. Les expertises toxicologiques ont conclu que les décès étaient dus à la présence dans leur sang d'une forte dose de Tracrium (un produit anesthésiant contenant du curare) qui avait provoqué une paralysie musculaire suivie de la mort dans un court laps de temps.

Leur fils, Jean-Paul Gournier, 40 ans à l'époque, chirurgien cardio-vasculaire à Saint-Etienne, Montbrison et Lyon était rapidement entendu par les enquêteurs puis soupçonné, notamment à cause de sa situation financière: il était à découvert de 177 000 francs et l'héritage qu'il devait recevoir à la mort de ses parents avoisinait les deux millions et demi de francs. Il a toujours catégoriquement nié les accusations portées contre lui. Selon lui, sa mère, ancienne infirmière, aurait très bien pu tuer son mari, qu'elle savait infidèle et avec qui elle ne s'entendait plus, avant de s'injecter le poison, d'aller jeter la seringue dans une poubelle et de revenir mourir à ses cotés.

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probablement pas d'explication mais quand même une "radiographie de l'ambiance du 30 novembre 1999" si l'on regarde la situation cyclique des trois personnes. comme on connaît leur âge (pas de période critique) ce sont les cycles courts émotionnels qui pourrait apporter éventuellement quelque chose...
édit : le chirurgien a été acquitté en appel.

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