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Meurtre et démembrement: Merceus écope plus que Côté
Estimant que la culpabilité morale de Nadège Merceus dans le meurtre et le démembrement de Shane Jimrattie est plus grande que celle de son coaccusé Michel Côté, le juge André Vincent a imposé une peine un peu plus longue à la femme de 35 ans.
Merceus ne pourra demander une libération conditionnelle avant d'avoir purgé 14 ans de sa peine de prison à vie. Côté pourra être admissible au bout de 13 ans, a statué le juge, cet après-midi. Les deux accusés ont accueilli la décision sans broncher. Avant le prononcé de la peine, le juge leur a demandé s'ils avaient quelque chose à dire. Ils ont tous deux décliné l'invitation. Leurs avocats ont l'intention d'en appeler du verdict de culpabilité rendu le 9 mai dernier par un jury. Ils ont tous deux été déclarés coupables du meurtre au deuxième degré de Shane Jimrattie, et d'outrage à son cadavre.
Selon la preuve, le jeune revendeur de drogue de 21 ans a été appelé en plein milieu de la nuit, le 16 avril 2007, par Nadège Merceus, qui voulait de la cocaïne. Jimrattie s'est rendu à l'appartement 3 du 1820 boulevard Rosemont, où demeuraient Côté et Merceus. La preuve laisse supposer qu'il a été attaqué par surprise dès son entrée dans l'appartement. Il a été tué de 40 à 50 coups de marteau à la tête et au cou. Son cadavre a ensuite été découpé en quatre morceaux. La police est arrivée au moment où, visiblement, le couple s'en allait se débarrasser du corps, réparti dans trois sacs poubelles.
En rendant sentence aujourd'hui, le juge Vincent a fait valoir que c'est Mme Merceus qui a initié Michel Côté au crack. Jusque là, l'homme avait mené une vie tranquille à Notre-Dame-de-la-Paix, travaillant longtemps comme boucher, puis comme ébéniste. Il était avec la même conjointe depuis 27 ans. Il est arrivé à Montréal en août 2006, pour travailler dans les immeubles de son beau-frère. Il n'était en ville que depuis quelques semaines, lorsqu'il a fait la connaissance de Nadège Merceus, dont la vie tournait essentiellement autour de la consommation de crack. Côté s'est mis à en consommer lui aussi, et ce fut une descente aux enfers.
«Votre petit défaut est le lien direct avec la mort d'un homme», a commenté le juge, en s'adressant à Mme Merceus. «Comment un homme d'âge mûr peut-il perdre tout sens moral», a-t-il lancé à l'intention de Côté.
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j'ai trouvé des indications d'âges variables dans divers articles de presse : il serait intéressant de savoir s'il y a période critique - ce qui est probable - dans une tel crime-boucherie... (pour l'un ou l'autre ou les deux ?)
si Côté est dans sa période des 42 ans au moment des faits cela répondrait éventuellement aussi à la dernière phrase et pourrait expliquer la séparation d'avec son épouse après 27 années...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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