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Rouen: le cannibale présumé sera jugé pour "meurtre" et "actes de barbarie" Le corps de la victime a été découvert le 3 janvier 2007, à 7h du matin
Nicolas Cocaign, le « cannibale de la prison de Rouen », est renvoyé devant les assises pour meurtre et actes de torture, non plus pour assassinat.
L'enquête est bouclée. Après un examen psychiatrique qui l'a déclaré fou et deux contre-expertises qui ont conclu à une simple « altération de son discernement », Nicolas Cocaign comparaîtra finalement devant la cour d'assises de la Seine-Maritime à l'automne. Le « cannibale de la maison d'arrêt de Rouen » n'est plus renvoyé pour « assassinat » et « atteinte à l'intégrité d'un cadavre », mais pour « meurtre » et « actes de torture ou de barbarie ».(...)
La tension monte durant les heures qui suivent cette altercation. Nicolas Cogaign « se dit dangereux. Quelques mois avant, il a même demandé à être placé à l'isolement », assure Me Picchiottino. Peu avant minuit, à cause d'un regard échangé avec celui qu'il ne supporte plus, Nicolas Cocaign explose. Il laisse son dîner, monte sur le lit de Thierry Baudry, lui assène des coups de poing et de pied. Plus la victime se défend, plus l'agresseur enrage. Pris d'une sorte de frénésie, Nicolas Cocaign saisit une lame de ciseaux et frappe une dizaine de fois avec. « Je voulais faire vite pour qu'il ne souffre pas », dira-t-il aux enquêteurs. Mais Thierry Baudry respire encore. Nicolas Cocaign tente alors de l'étrangler avec une serviette, et l'étouffe ensuite avec un sac-poubelle. Le pouls de la victime ralentit. La colère de l'agresseur s'apaise : pour lui, Thierry Baudry est mort. « Il lui essuie le visage et lui passe une croix autour du cou », décrit l'avocat de la défense. Il pense arracher le cœur pour prendre son âme
Nicolas Cocaign reprend alors la poêle dans laquelle il avait mis à frire de l'ail et de l'échalote ; puis, avec une lame de rasoir, arrache dans le corps de la victime ce qu'il pense être son cœur (en fait un bout de poumon), en mange un morceau cru et fait cuire le reste. « Je voulais prendre son âme », explique-t-il. Le chef d'atteinte à l'intégrité d'un cadavre est abandonné : selon l'autopsie, l'acte de cannibalisme peut avoir été effectué du vivant de Thierry Baudry.
Pour autant, ce meurtre a-t-il été accompagné de tortures ? « Ce qui fait retenir au juge d'instruction les actes de barbarie, ce n'est pas le cannibalisme, mais les coups, les tentatives de strangulation et d'étouffement. Or, je conteste cette poursuite car ces violences n'ont pas le caractère de gravité exceptionnelle exigé par la loi », plaide Me Picchiottino. Le procès aura donc deux enjeux : la folie partielle de l'accusé et, selon les experts, les « dimensions perverses de sa personnalité qui l'attirent vers ce qui est sadique et cruel ». Nicolas Cocaign est passible de la réclusion criminelle à perpétuité.
Source : Paris Normandie
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meurtre et cannibalisme... et période critique septennale des 35 ans vont bien ensemble... surtout que l'intéressé l'avait senti venir...
le 3 janvier 2007 est un mercredi. et le jour critique émotionnel de l'intéressé c'est quand ?
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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