dimanche 12 avril 2009

Tanit

LePost :
Tanit : qu'allaient-ils faire dans cette galère?

Au-delà de la compassion que l’on peut avoir pour la mort d’un otage, sur un voilier ou ailleurs, on est en droit de se poser plusieurs questions.

D’abord, quel intérêt ont des plaisanciers à aller sillonner des mers connues pour la présence de pirates qui ne plaisantent pas ? N’y a-t-il pas d’autres endroits dans le monde où l’on peut se livrer à la navigation sans risque ? Alors, bien sûr, la mer est symbole de liberté et, dès lors qu’on ne peut pas aller partout, cette liberté est entravée, mais dans ce cas que chacun assume ses responsabilités.
Deuxième question : les méthodes utilisées par le gouvernement français et qui consistent à lancer l’assaut contre ces pirates est-elle la bonne ? Oui, sans doute, quand ça marche ! Dans le cas du Ponant, par exemple, les otages sont libérés, ils viennent féliciter tout le monde devant les caméras du monde entier, et les pirates sont attrapé, morts ou vifs. Mais cette fois, pour le Tanit, il y a bavure. De deux choses l’une, soit la seule volonté du gouvernement français est de lancer à tous les pirates potentiels un message de dissuasion, auquel cas peu importe qu’il y ait ce genre de bavure ; soit le message du gouvernement est plus large et vise à indiquer à la face du monde que la France peut être aussi le gendarme des mers, et là le message n’est pas reçu 5/5.

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http://www.lepost.fr/article/2009/04/11/1491914_tanit-qu-allaient-ils-faire-dans-cette-galere.html

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divers éléments aussi dans cette affaire dramatique :
- la période "prise de risque" des voyageurs... dont le skipper avait apparemment 28 ans : cela peut expliquer la décision de rompre les amarres et de partir à l'aventure pour réaliser ce qui est un rêve pour pas mal de personnes : le tour du monde en voilier. c'est souvent à l'arrivée d'une période critique septennale que ce type de décision est prise et réalisée.
ensuite plus grave, le refus d'obtempérer et de prendre en compte les différents avertissements de la gendarmerie et de l'armée à propos du danger et des risques encourus en s'aventurant dans cette région : la période des 28 ans est pour certains une période "d'opposition"... et cela aussi fait partie du "comportement à risque".
- pour la décision de passer à l'attaque : bizarrement lors des infos de France Inter il a été précisé que la décision a été prise par Nicolas Sarkozy lui-même... vendredi. or je sais que le vendredi peut être le jour de colère de notre Président... puisque c'est son jour critique émotionnel... ici avec E1 c'est le jour critique émotionnel "le plus fort" des quatre jours critiques du cycle de 28 jours...



Me 8 avril 2009
Je 9
Ve 10 E(1)
Sa 11 P(18)
Di 12


je m'étais d'ailleurs posé la question de savoir si un Président pouvait plus facilement appuyer sur le bouton rouge le jour où il se trouve en période critique septennale et en jour critique émotionnel ? (c'est quand même le jour des tueurs de masse) :-)

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