mardi 28 avril 2009

décapitation

site 3ème oeil :

Il décapite son voisin à Vaise : le récit d'un assassinat
France > meurtre, folie, psychiatrie
Article posté par Stéphane Bourgoin le Mardi 28 avril 2009

" Youcef Dellouli, 29 ans, a été mis en examen et écroué hier pour « assassinat ».
La prémédiation s'est révélée dans le récit qu'il a livré aux enquêteurs et aux magistrats.

Il a raconté en détail la façon dont il a tué Raymond Arveuf, 62 ans, son voisin, en le décapitant, dans la nuit de samedi à Vaise. Il a même refait le geste face au juge d'instruction. En apparence, le jeune homme mince, dans un sweat noir à capuche, visage émacié, se montre calme, comme étranger à son crime, un sourire figé au coin des lèvres.

Dans son discours, des failles abyssales apparaissent, signes probables d'une atteinte mentale sévère. La maison d'arrêt de Villefranche a été particulièrement sensibilisée à son arrivée. Pour rapidement mettre en place un suivi psychiatrique. « Raisons de sécurité », a expliqué un magistrat. « Comme d'habitude », a commenté Youcef Djellouli, pointant du doigt magistrats et greffiers, haussant légèrement le ton. Ce qui a jeté un grand froid. Selon son récit, il ne se sentait pas bien vendredi soir en rentrant chez ses parents, tenaillé par des idées morbides : en finir ou tuer quelqu'un. Il a choisi de tuer, le voisin du 12e. Il le connaissait, comme tous les jeunes du quartier. Il fait aussi allusion à des propositions passées, d'ordre sexuel. Mais ne parle pas spécialement d'une vengeance. Plombé par ses échecs, sous curatelle à cause d'une santé mentale défaillante qui lui a valu des placements en établissement spécialisé, Youcef Djellouli a basculé dans un délire meurtrier qui va donner du boulot aux psychiatres.

Pour comprendre ce processus focalisé sur une décapitation, dans de profondes dimensions mythologiques ; Orphée version rageuse, opaque. Le jeune homme dit qu'enfant il a déjà décapité un chien, pour « voir ce qu'il y a à l'intérieur ».

Il dit que ses problèmes mentaux datent de sept ans, après un incident dans un restaurant du Vieux-Lyon, sans précision. Il a fait un peu de prison, pour des délits routiers. Pour un accident survenu le jour même de l'achat d'une voiture à un voisin. Quand il a pris un couteau chez lui, le jeune homme s'est équipé d'un sac en plastique. Il a sonné à 2 h 30 du matin. Il s'est fait offrir un whisky. Et il a frappé, cassé son couteau, pris un autre dans la cuisine. Le voisin d'en dessous a entendu les cris de la victime. Il s'est rendu compte que l'agresseur ne ressortait pas de l'immeuble. Et pour cause. Youcef Djellouli est rentré chez lui, au 5e. Il a voulu montrer le sac à son père, qui ne s'est pas réveillé. Il l'a jeté dans le vide-ordures. Puis il s'est endormi. Le lendemain, son plus jeune frère s'est habillé avec son pull. Sans se rendre compte qu'il était taché de sang. Ce pull-over rouge a mis les enquêteurs de la police judiciaire sur la piste, lorsqu'ils ont croisé le jeune frère dans les escaliers. Ce qui explique que celui-ci a été en garde à vue avant d'être mis hors de cause. Le grand frère Youcef a été pris. « Il faudra chercher à le comprendre, à expertiser sa personnalité pour le juger et le soigner », glisse son avocate, Me Laure Poutard."

Un article de Richard Schittly.

Source : LE PROGRES DE LYON (28 avril 2009

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ici aussi différents indices intéressants...
la personne a 29 ans et a probablement des problèmes avec sa période critique septennale des 28 ans (démarrage à 27 ans et demi). mais il ressort de l'article que... "Il dit que ses problèmes mentaux datent de sept ans" ce qui veut dire qu'il faut remonter à la période critique septennale précédente, celle des 21/22 ans...
pour chercher le début des problèmes. il y a probablement eu une période de pose entretemps à moins que, comme cela se produit parfois, les problèmes subsistent durant toute la durée d'un septennat entier...

on peut ensuite vérifier si le "coup de folie" a eu lieu le jour critique émotionnel (intéressé alors né un samedi) puisqu'il est précisé que "Selon son récit, il ne se sentait pas bien vendredi soir en rentrant chez ses parents, tenaillé par des idées morbides : en finir ou tuer quelqu'un."
on sait que le jour critique émotionnel et ses éventuelles manifestations démarrent en début de soirée et c'est donc la journée du samedi qui est à prendre en compte. on peut de la même façon vérifier si les incidents précédents ont eu lieu le même jour : s'agissant d'un cycle de pulsions/déinhibition hebdomadaire, les récidives ont tendance à avoir lieu toujours le jour critique émotionnel d'un individu c'est à dire toujours le jours de la semaine qui est son jour de naissance. facile donc de le vérifier.

on peut enfin noter encore que la victime se trouvait elle aussi dans sa période critique septennale (celle des 63 ans) : se pourrait-il qu'il y ait eu quelque chose entre les deux du fait de cette compatibilité "à risque"... il se peut cependant aussi que ce soit une coïncidence mais pas sûr, puisque l'intéressé dit "Il fait aussi allusion à des propositions passées, d'ordre sexuel. Mais ne parle pas spécialement d'une vengeance."

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