L'Union - L'Ardennais :
Deux octogénaires victimes d'un violeur
Le violeur de retraitées est-il de retour à Reims ? Ou bien s'agit-il d'une nouvelle série impliquant un autre prédateur sexuel ?
Trois ans après les viols de deux vieilles dames à leur domicile, crimes toujours non résolus à ce jour (lire par ailleurs), deux octogénaires ont été sexuellement agressées samedi soir dans le centre-ville de Reims à seulement une heure d'intervalle.
La première victime âgée de 86 ans vit seule rue Brûlée, à quelques pas de la rue du Jard. Vers 17 heures - 17 h 30, un homme a sonné à son domicile en se faisant passer pour un voisin.
Sitôt la porte ouverte, l'octogénaire a été entraînée de force dans sa chambre. L'agresseur l'a jetée sur le lit, l'a frappée et a commis des attouchements sexuels.
Il n'a pas eu le temps de la violer. Pour une raison indéterminée, l'homme s'est enfui précipitamment, comme s'il avait eu peur d'être surpris.
Traumatisée, tétanisée, la victime n'a pas prévenu la police, ni ses voisins. Son aide à domicile est heureusement passée la voir vers 20 heures. Elle a remarqué que quelque chose n'allait pas. L'octogénaire a alors confié ce qui venait de lui arriver.
L'appel téléphonique de l'aide à domicile eut l'effet d'une bombe au commissariat. En effet, depuis 18 h 30, soit environ une heure après l'affaire de la rue Brûlée dont ils ignoraient encore l'existence, les policiers se trouvaient déjà en état d'alerte après avoir été informés du viol d'une octogénaire dans un autre immeuble du centre-ville, rue Cérès, près de la sous-préfecture.
Agée de 80 ans, la victime revenait de faire ses courses rue de Vesle. L'homme l'a-t-il repérée et suivie dans la rue ou bien a-t-il agi par opportunisme, en apercevant la passante au moment où elle rentrait dans son immeuble ? La dame n'a pas eu temps de refermer la porte. Elle a été projetée à terre dans le hall, frappée, violée. Dans l'immeuble, personne n'a rien vu, rien entendu. Le violeur a empêché la victime de crier dans des circonstances qui n'ont pas filtré (bâillon ? main sur la bouche ?). Il l'a ensuite abandonnée à même le sol. C'est une habitante de l'immeuble qui l'a découverte au bas de l'escalier. L'octogénaire a été hospitalisée dans un état grave. Elle souffre d'une fracture du bassin peut-être provoquée par sa violente chute sur le sol. Une vertèbre est également abîmée.
Si aucun élément matériel ne permet d'établir un lien entre les deux affaires, les concordances de temps, de lieux et de profils des victimes sont trop rapprochées pour croire à une simple coïncidence. Les policiers du SRPJ de Reims ont été saisis de l'enquête. Ils n'ont pour l'instant aucune piste, aucun témoignage, aucune description précise de l'individu. Les attaques ont été si brutales et soudaines que les octogénaires n'ont pu fournir de renseignements utiles sur leur agresseur, d'autant qu'elles sont encore en état de choc. L'homme a disparu sans être remarqué de quiconque. Où est-il passé ? Va-t-il encore sévir ? La question obsède les policiers. Depuis samedi soir, les patrouilles ont été renforcées en ville.
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Deux autres viols de retraitées commis à Reims en 2005
Les abominations perpétrées samedi soir rue Brûlée et rue Cérès inquiètent d'autant plus les policiers qu'il ne s'agit pas d'une première à Reims.
Il y a trois ans, à un mois d'intervalle, un inconnu avait déjà violé deux retraitées rémoises à leur domicile. Ces deux affaires, qui restent non résolues à ce jour, ont-elles un lien avec la double agression de ce week-end ? En l'état actuel des investigations, rien ne permet de l'affirmer, quand bien même le mode opératoire semble correspondre.
La première victime était âgée de 66 ans. Elle habitait place Jean-Fragonard au quartier Croix-Rouge. Le 10 septembre 2005, vers 1 heure du matin, elle avait ouvert la porte à un homme qui s'était fait passer pour son petit-fils. L'individu portait une cagoule (ce qui ne semble pas avoir été le cas ce week-end). Après avoir bloqué la porte avec le pied, il avait saisi la victime par la gorge, l'avait traînée jusque dans son lit et l'avait rouée de coups de poing avant de l'obliger à faire une fellation.
La seconde victime âgée de 84 ans fut attaquée le 8 octobre 2005 avenue d'Epernay. Prétextant venir relever le compteur d'eau, l'auteur avait violemment repoussé la porte d'entrée et conduit de force l'octogénaire dans son lit. Elle fut giflée, frappée et contrainte à une fellation après divers attouchements. Son mari, un homme de 85 ans grabataire en fauteuil roulant, se trouvait dans une pièce à côté. Alerté par le remue-ménage, il s'était rendu avec peine dans la chambre, découvrant sa femme à moitié dévêtue sur le lit avec l'agresseur. Celui-ci prenait alors la fuite. Trois ans après, le mystère demeure sur ces deux affaires dont on pouvait supposer à l'époque - mais cela n'a jamais été démontré - qu'elle concernait un seul et même individu.
L'état de santé de la dame de 66 ans s'était fortement dégradé après l'agression. Elle est morte l'année suivante.
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je reprends cette triste affaire en essayant de voir ce que çà peut donner du point de vue des rythmes et cycles car il y a un certain nombre de coïncidences :
- çà arrive chaque fois le samedi : on sait que les pulsions sont les plus fortes le jour critique émotionnel ou le jour critique physique. s'agissant ici du même jour de la semaine il pourrait s'agir du jour critique émotionnel qui revient toujours le même jour de la semaine.
si c'est le cas nous aurions à faire à un natif du samedi... ou éventuellement, probablement même, du dimanche : il a agit plus souvent aux alentours ou après 18H ; or 18H est toujours le "pic des pulsions", moment où l'on entre dans le jour critique émotionnel.
- intéressant ensuite : il y a quatre jours critiques émotionnels d'intensité différente dans un cycle de 28 jours : E1 - E8 - E15 et E22.
le jour le plus fort, celui où les pulsions sont les plus fortes, c'est E1.
or les agressions ont eu lieu trois fois le même jour du cycle (on le sait en regardant un graphique biorythmique reprenant depuis la première agression. si la première agression est E1 (10 septembre 2005) on constate que les suivantes sont aussi E1 : 8 octobre 2005 et 29 novembre 2008. il s'agirait alors chaque fois du premier jour d'un nouveau cycle émotionnel et l'on sait que c'est ce premier jour que les pulsions sont les plus fortes... cela pourrait signifier qu'il s'agit du même agresseur.
- un mois d'intervalle : la date de son anniversaire ne doit pas être loin mais devant ou derrière, je ne sais pas. en général c'est la période de quatre semaines avant la date anniversaire qui est une période de pulsions ou dépression.
- trois années d'intervalle : en général je cherche un cycle septennal ou sextennal.
les violeurs de ce type se manifestent alors tous les sept ans... il peut arriver qu'il y en ait qui fonctionnent pas demi-cycle. pour des personnes plutôt primaires, c'est le cycle physique de six ans qui est à prendre en compte et un demi cycle serait alors de trois ans et demi. çà pourrait correspondre ici.
- les criminels sexuels ont tendance à "démarrer" à l'entrée ou durant une période critique septennale : fin 2005 pourrait donc être un âge septennal de l'intéressé.
je ne sais pas quel âge on peut lui attribuer, s'il est jeune ou vieux car çà ne ressort pas de l'article, mais la plupart des incidents sexuels arrivent à 27/28 ou 34/35 ans... mais il se pourrait aussi qu'il ait 41/42, 48/49 ans, etc... donc fin 2005.
- tout aussi intéressant voire important... on sait que le prochain jour critique E1 de l'agresseur c'est ... samedi le 27 décembre prochain (les agressions de 2005 ont eu lieu deux E1 successifs çàd espacés de 28 jours, un cycle entier).
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édit 13/12/2008 : l'intéressé a été arrêté entretemps : c'est un individu de 38 ans et j'avais donc juste lorsque je disais qu'en 2005 il devait se trouver dans une année septennale... il avait effectivement 35 ans. il serait intéressant de savoir s'il est né un samedi : c'est le jour le plus fréquent pour ses agressions et ce serait alors son jour critique émotionnel.
ses premières agressions semblent cependant dater de 2000 (mardi 19/12/2000 et samedi (aussi samedi et aussi un E1 comme tous les autres samedis) 6/01/2001 et là il n'y a par contre pas de période critique : reste à savoir s'il a bien été sage avant cela, car ce pourrait être un prolongement de la période critique des 28 ans...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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