mardi 2 décembre 2008

fausse disparition

LeParisien :
Prison ferme pour une fausse disparition
Elle a inventé la disparition de sa fillette pour faire revenir son mari, entraînant des recherches policières. La justice a condamné la mère à de la prison ferme.Gilles Cordillot | 02.12.2008, 07h00

QUARANTE-HUIT heures après la fausse disparition de Yasmine, 2 ans et demi, sur le parking du centre commercial Bay 2 à Collégien, sa famille panse ses plaies. « Maintenant, je veux que tout ça se termine », lâche le papa, visiblement épuisé par les heures d’angoisse et puis le désarroi après la découverte de la vérité.

La mère de l’enfant a écopé hier de trois mois de prison dont deux avec sursis (un mois ferme) et de 2 000 € d’amende. De plus, la garde de Yasmine a été confiée à son père. Samedi, vers 13 h 30, une jeune maman alerte la police. Elle déclare que sa fille a disparu alors qu’elles se trouvaient toutes les deux sur le parking de Bay 2. Il aura suffi d’un simple petit moment d’inattention pour que la gamine s’évapore.

Aussitôt, les recherches sont lancées. On ne recule devant rien. Le souvenir d’Estelle disparue à Guermantes est toujours présent dans les esprits.

Le père décrit « un acte d’amour dangereux »

La police judiciaire de Meaux, la brigade criminelle de Versailles, la police de l’air et des frontières, les vigiles du magasin, la Croix-Rouge… Au total, ce sont une centaine d’hommes qui patrouillent, avec 32 voitures de police, pour tenter de retrouver Yasmine. Et puis, au milieu de la nuit, alors que la mère de l’enfant reste entendue par la police, la vérité éclate, incroyable. Toute cette histoire, elle l’a inventée pour faire revenir son mari qui l’a quittée. La petite était hébergée dans une famille de Torcy.

« C’est un acte d’amour dangereux, déplore le père de Yasmine. C’est tout de même difficile à avaler… Toute la famille va devoir consulter un psychologue, nous allons être obligés de déménager… Mais je remercie la France ; une telle mobilisation est incroyable ! » Très éprouvée, la maman, elle, est alitée depuis.

Son avocate, Tania Mandé, rapporte avec délicatesse et pudeur son état d’esprit. « Elle est accablée, effondrée, assure l’avocate. C’est la honte qui prédomine chez elle. Car elle n’imaginait pas que ce qu’elle avait fait était aussi grave. Elle m’a fait beaucoup de peine. Elle n’a en fait pensé qu’à elle. Mais quand on lui a expliqué le déploiement de forces qu’elle avait provoqué, elle a présenté ses excuses et ses regrets à tous. Elle vient seulement de réaliser le mal qu’elle a fait. »

===================

je n'ai toujours pas trouvé l'âge précis de la mère... compte tenu de l'importance et la gravité de ce type de mensonge je n'exclue pas qu'elle se trouve dans une période critique septennale ou dans un jour critique émotionnel : cela peut se vérifier instantanément et donner un aperçu immédiat de la véracité des faits ou de l'éventuelle risque de mythomanie, fantasme ou dérapage...
les séparations et litiges conjugaux, drames conjugaux et familiaux, infantidices, etc... etc... sont presque toujours liés à une période critique septennale de l'un ou l'autre des partenaires, ou parfois des deux.
l'observation de la situation biorythmique peut donner une sorte de "radiographie" de l'état physique et émotionnel des personnes... et cela peut aller jusqu'à éviter certains drames.
l'outil pour cela est aussi simple qu'une calculette ou qu'un calendrier dans un petit logiciel d'ordinateur.

un petit édit : comme dans de nombreuses affaires la prison ferme ne me semble pas du tout être une réponse adaptée, s'agissant de la traduction d'un mal être psychique de la personne. c'est le problème à résoudre bien en amont de la situation... donc en avance et non pas quand la gaffe est faite.

Aucun commentaire: