varmatin.com :
Le violeur en série de l'est-Var réitère ses aveux
Si tant est qu'il existe un profil morphologique typique pour identifier les criminels, comme on le pensait dans la police scientifique du XIXe siècle, Moustapha Boudaoud n'a pas le physique du violeur en série.
Plutôt petit et mince, ce Brignolais de 33 ans n'en impose pas vraiment devant la cour d'assises du Var. Il y comparaît depuis hier pour huit viols ou tentatives de viols, perpétrés en deux vagues, en 1995 puis de 2004 à 2006, sur autant de victimes enlevées et séquestrées dans la région dracénoise.
.........................
Neuf ans de répit
« Je reconnais tout », a répondu Moustapha Boudaoud à la présidente, Anne Segond, à l'ouverture des débats. Tout - ou presque : il a toujours nié avoir attaqué une automobiliste de Puget-Ville à la sortie de l'autoroute, à Cuers, en décembre 2004. « J'ai agressé sept personnes, mais pour cette dame, ce n'est pas moi. »
Passible de trente ans de réclusion, l'accusé avait même l'air de penser qu'on lui cherchait inutilement des poux dans la tête, et que l'on pouvait bien se contenter des aveux passés dès son arrestation. Mais les enquêteurs sont toujours taraudés par une interrogation : n'a-t-il vraiment commis aucune autre agression entre 1995 et 2004 ?
Enquête lourde mais rapide
Les moyens qu'a déployés la gendarmerie du Var pour identifier et arrêter Moustapha Boudaoud, le 20 mars 2006 à son domicile aux Arcs, ont été à la mesure de la psychose du violeur en série qui s'était développée dans la région de Draguignan, après deux enlèvements successifs en novembre 2005.
« Particularité rare, il s'était présenté à une victime en disant qu'il était poursuivi par les gendarmes », s'est souvenu l'adjudant Roger Camoin, de la brigade de recherches de Fréjus. Il a été si intrigué qu'il a provoqué une réunion des différents services d'enquête de l'est Var, Brignoles et Draguignan. Toute la suite de l'enquête a reposé sur sa perspicacité et sa certitude qu'on avait affaire à une seule personne. « On s'est aperçu que cette particularité revenait dans trois dossiers, et qu'il y avait des similitudes dans le mode opératoire et dans la présence d'un couteau. »
...............
==================================
si l'intéressé a 33 ans aujourd'hui on peut faire le calcul habituel :
il entrait dans sa période critique septennale des 21 ans en 1995 et il se trouvait dans cette des 28 ans en 2004.
si l'on tient compte des pauses qu'effectuent souvent les criminels septennaux qui opèrent à l'occasion de leurs pulsions septennales, on répond aux interrogations des enquêteurs au sujet de la pause qu'aurait effectuée l'intéressé...
neuf ans de répit : c'est en fait une pause de neuf ans, çà peut tromper mais parfois les périodes critiques et les passages à l'acte sont en quelque sorte "élastiques" - nous fonctionnons d'après nos cycles mais il y a des variations individuelles dont il faut tenir compte. et çà explique les deux "vagues" dont il est question dans l'article.
la "particularité rare" citée dans l'article fait aussi partie du scénario septennal : ces individus peuvent être fantasques ou mythomanes et frisent différents degrés de perturbation psychologique.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
pages
- Accueil
- bonjour !
- en résumé
- apprenons à utiliser
- analyser
- effets
- modification de nos paramètres
- années de vie
- jours critiques des rythmes courts
- épisodes critiques semestriels
- périodes critiques des cycles longs
- pulsions/désinhibition
- rythmes et cycles
- cycles de l'humeur
- dépression
- prévention des drames
- prévention du suicide
- suicide sur RV
- prévention des accidents
- biorythmes
- jour critique émotionnel
- glossaire
- ce qu'il est utile de savoir avant d'être mal...
- rythmes courts à voir
- éléments moteurs
- éveil
- en pratique "petit guide"
- le secret des faits divers
- pulsations du vivant
- sauts évolutifs
- violences et drames conjugaux
- disparitions
- questionnements
- similitudes
- pédophilie septennale
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire