vendredi 17 octobre 2008

vas-y, tire sur moi !

letélégramme.com :
Meurtre à Plounévez-Moëdec. Le tireur présumé incarcéré
Atteint d’une balle de 8 mm dans le bas-ventre, un homme de 56 ans, habitant depuis peu à Plounévez- Moëdec (22), a été mortellement blessé, mardi soir. Le meurtrier présumé est le fils de sa compagne.
Une soirée arrosée a tourné au drame, mardi, vers 23 h 45, à Plounévez-Moëdec. Armé d’une carabine 8 mm, Sébastien Abderrahmane, âgé de 25 ans, a tiré sur le compagnon de sa mère, Gilbert Thomas, âgé de 56 ans, qui est mort des suites de ses blessures, quelques heures plus tard, à l’hôpital Yves-Le Foll de Saint-Brieuc. Un geste que le jeune homme n’arrivait toujours pas à expliquer, hier après-midi, devant le juge d’instruction briochin Sébastien Fournier, en charge du dossier. Cela faisait à peine 15 jours que Françoise Fomel, son compagnon et son fils avaient emménagé dans cet appartement du 16, rue Jean-Baptiste-Le Corre, à l’étage d’une maison rénovée appartenant à la commune. Peu de monde, au bourg, connaissait donc cette famille en provenance de Vieux-Marché (22), où elle vivait dans un mobil-home. Et encore moins l’état dépressif dans lequel se trouvait Sébastien Abderrahmane depuis le suicide de son amie, il y a deux mois (*).
« Vas-y, tire sur moi ! »
« Tout le monde avait trop bu,
relatait hier Alain Le Coz, procureur adjoint au tribunal de Saint-Brieuc. À un moment, le jeune homme a pris l’arme que lui avait donnée la victime quelques jours plus tôt. Il a tout d’abord fait mine de la placer sous son menton en disant qu’il voulait aller rejoindre sa copine avant, finalement, de tirer un premier coup de feu dans un mur.
Selon le témoignage de la mère, corroboré par les déclarations de son fils, Gilbert Thomas s’est alors levé en criant : « Vas-y, tire sur moi ! ». Le second coup de feu, à moins de 3 m de la victime, est fatal. « Touchée au niveau de l’hypocondre droit (bas-ventre, NDLR), elle est morte quelques heures plus tard à l’hôpital, à la suite d’une hémorragie », expliquait Alain Le Coz.
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je me suis déjà demandé à plusieurs reprises en regardant certains faits divers, quelle était les responsabilité des "septennaux" dans certains drames : ici l'exemple est assez flagrant... hormis le fait que tout le monde est alcoolisé il y a quand même l'idée de "donner" une arme à un dépressif, et ensuite de pousser à la provocation : presque un suicide par personne interposée.
or non seulement certains sont pas mal suicidaires lors de leur période critique septennale, mais ils ont également des idées destructrices ou auto-destructrices... et en période critique septennale aussi, certains passent maîtres dans l'art de provoquer et attiser un conflit...
par ailleurs peut-être un indice pour une 26ème année de vie qui est une année critique intellectuelle d'après le cycle de 33 ans. mais je n'ai pas trop eu l'occasion de voir c'est aspect, pour l'instant.

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