vendredi 17 octobre 2008

sur le tard

ouest-france.fr :
Un homme de 91 ans jugé pour meurtre aux Assises du Finistère
Un homme de 91 ans est jugé depuis ce matin devant la Cour d'assises du Finistère pour le meurtre de sa femme. Cette dernière avait été découverte morte le 14 novembre 2005 dans sa chambre, dans la maison qu'elle occupait avec son époux à Rosporden. L'accusé avait voulu faire croire au suicide mais cela ne correspondait pas avec les conclusions de l'autopsie. Face à la cour, il nie les faits qui lui sont reprochés. Les débats se poursuivent demain et le verdict sera prononcé dans la journée.
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il serait intéressant de connaître l'âge de la victime pour savoir si elle se trouvait dans une période septennale, cette période étant plus propice au suicide qu'une autre. le jour critique émotionnel aussi. pour les deux.

ben voilà, extrait d'un autre article du Télégramme :

"Celui de sa femme dont il a partagé la vie durant soixante ans. D’abord en région parisienne puis à Rosporden, en retraite. Jusqu’au 14 novembre 2005, jour où cette dernière, âgée de 83 ans, est retrouvée morte à son domicile, une cordelette autour du cou, le visage tuméfié et les poignets en sang.
« Un suicide, elle s’est pendue », affirme d’emblée son mari, qui avance quatre autres tentatives par le passé et de multiples dépressions nerveuses. « Elle devait même être hospitalisée à Gourmelen ce jour-là ». Mais un hématome sur le cou de sa femme discrédite sa thèse. D’après l’autopsie, le décès ne serait pas consécutif à une pendaison, la corde était d’ailleurs trop fine et trop longue, mais à une asphyxie mécanique nécessitant l’intervention d’un tiers.
« Il vous dit n’importe quoi »
Autre découverte, la victime était sévèrement intoxiquée, avec une dose potentiellement létale. Constatations qui conduisirent le retraité, qui gérait tous les médicaments de sa conjointe, en prison durant quatre mois. Dès lors, il multiplia les versions hasardeuses, de la pendaison, à la mort naturelle en passant par l’absorption massive de médicaments. Interrogé hier, le retraité, encore vif, a avancé une autre thèse. « Elle est morte de faim, elle ne voulait plus continuer, je la forçais à manger. Et puis elle n’avait pas de cordelette autour du cou. L’hématome, c’est parce que j’ai longuement tenu sa tête dans mes mains ». À ces mots, son avocate réclame de nouveau le renvoi. « Ses dépositions sont incohérentes et contradictoires. Il vous dit n’importe quoi ! ». En vain.
« Ma vieillesse va se terminer pas trop bien »
Un autre aspect ne plaide pas en sa faveur : les confidences de la victime à ses proches sur des violences physiques. « Elle avait peur de lui, elle me disait qu’il allait la tuer », a assuré sa voisine qui ne s’explique pas le visage tuméfié de la défunte. « La veille, elle n’avait aucune trace et me semblait bien ». En 2004, la victime envisageait de quitter son mari. « Ma vieillesse va se terminer pas trop bien s’il s’énerve », écrivait-elle. « Si je la bousculais ? Reprend l’accusé. Non, elle était ma seconde vie, tout mon bien. Les personnes dépressives en veulent toujours à ceux qui s’occupent d’elles ». Une phrase entendue à quatre reprises hier.
Yves Madec

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à 83 ans on entre dans la période critique septennale : mais pas suicide ici, probablement d'après les descriptions, mais certainement difficulté à continuer à assumer, pour ce vieux bonhomme. on a eu quelques exemples analogues récents ou des vieux ont finit par tuer leur conjoint parce qu'ils ne supportaient plus de les voir se dégrader ou encore de s'en occuper en permanence alors qu'ils sont vieux eux-mêmes...
en entrant dans une période critique septennale tardive il peut se produire de très brutales agravations de l'état de santé et physique des personnes : j'ai vu des gens devenir grabataires de façon "foudroyante"...

et enfin 88 ans pour l'intéressé au moment des faits est une année critique physique donc possible année de fatigue (années 87/88 d'un cycle de l'énergie physique de 23 ans)

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