"J'en ai bavé" : bipolaire, Maxime raconte la difficile prise en charge de sa maladie en France
Alors que se tiennent les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie, ce jeune homme de 28 ans raconte son long chemin vers un parcours de soins adapté, et la lente acceptation de sa maladie
Pour Maxime Perez-Zitvogel, tout a commencé lors d'un voyage en Chine, en 2015. Alors âgé de 22 ans, ce Parisien décide de stopper ses études de commerce international un an avant la fin de son cursus, afin de lancer sa propre entreprise à l'autre bout du monde. ... pas moins de quatre start-up créées à Hong Kong en quelques mois. De cette période, Maxime se souvient de la créativité débordante qui prend possession de lui, et d'un sentiment de "surpuissance totale"."Tout est simple, tout est accéléré, tout semble faisable".
Mais cet état d'euphorie et d'agitation permanente ne doit rien au hasard, ni à une éventuelle pilule magique. Sans le savoir, Maxime traverse alors une phase de manie extrêmement forte, due à un trouble bipolaire encore non diagnostiqué.(...)
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les troubles bipolaires sont assez souvent liés aux épisodes critiques des rythmes psychiques : tout a apparemment commencé en période critique septennale des 21 ans... période de pulsions et de désinhibition. aujourd'hui période critique septennale suivante des 28 ans... les troubles ont tendance à cesser après la période critique mais parfois aussi - c'est cependant plus rare - ils peuvent durer d'une période à la suivante... ou recommencer avec celle-ci...
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