mardi 21 mai 2019

coup de folie

Des tranquillisants dans le chocolat de ses enfants  Elle aurait pu être poursuivie devant les assises pour tentative d’empoisonnement. Le 21 janvier dernier, une femme de 42 ans a servi à deux de ses enfants un chocolat chaud rempli de Lexomil. Le tribunal correctionnel de Lorient a condamné, ce lundi, la Morbihannaise à trois ans de prison dont la moitié avec sursis. « Je m’étais disputée avec mon mari. J’ai commencé à boire (au moins cinq bières) et j’ai décidé qu’on parte tous, que toute la famille disparaisse, pour pas faire de malheureux ». Ce 21 janvier 2019, en soirée, dans une petite commune du pays de Pontivy, une maman de 42 ans, en pleine crise suicidaire, a fait boire à ses trois enfants un chocolat chaud rempli de médicaments. Si l’aînée (18 ans) a refusé d’en boire, les deux plus jeunes (12 et 14 ans) ont ingurgité, chacun, une soixantaine de cachets de Lexomil. Un anxiolytique prescrit à la mère comme décontractant musculaire. Prise de panique en voyant l’un d’eux tituber, la Morbihannaise a appelé les secours. Les pompiers, accompagnés de gendarmes, ont alors pris en charge deux enfants dans un état de somnolence avancé, voire comateux. (...)Le garçon et sa sœur passeront près d’une semaine à l’hôpital.  Poursuivie pour administration de substance nuisible, la Morbihannaise est, depuis les faits, sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et interdiction de rentrer en contact avec ses enfants. Ce lundi, devant le tribunal correctionnel, elle est revenue sur ce coup de folie. « On a eu beaucoup de décès dans la famille et je ne voulais pas que mon mari nous quitte », a expliqué la prévenue en pleurs. Aujourd’hui, elle regrette son geste et ignore encore comment elle a pu en arriver là. (...)
https://www.letelegramme.fr/bretagne/tribunal-des-tranquillisants-dans-le-chocolat-de-ses-enfants-20-05-2019-12288983.php
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(période critique septennale des 42 ans - rythmes courts à voir)
(nos périodes critiques septennales sont des périodes de pulsions et de désinhibition : associées à nos jours et épisodes critiques des rythmes moyens et surtout courts, elles peuvent être les moteurs des disputes et séparations, des forcenés tout comme des suicidaires et autres coups de folie... nous sommes alors poussés à l'action et la réaction et notre raison peut être "mise au placard"...)

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