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Justice Bébé secoué à Épernon : un couple se déchire au tribunal Leur bébé de 13 mois souffre du syndrome du bébé secoué. Mais aucun des deux n’avoue. « À qui devra-t-elle pardonner ? » Elle a 27 ans, il est à peine plus jeune, et ils se comportent au tribunal comme s’ils ne se connaissaient pas. Le couple a volé en éclats le 21 juin 2016. Le jour où les secours ont découvert leur fillette de 13 mois, Jade, dans un état semi-comateux, dans la chambre d’un hôtel, à Épernon. Ils y avaient été relogés avec leurs deux enfants à la suite des inondations qui avaient dévasté leur appartement. « Si ce n’est pas moi, ça ne peut être que lui » « Avec tout ça, Jade pleurait beaucoup, raconte le père. Nous étions très fatigués. Le soir, nous avons essayé de la faire dormir entre nous deux. Mais elle ne se calmait pas. Je l’ai prise pour la mettre dans sa poussette, dans la chambre à côté. Je me suis recouché et je me suis endormi ». Mais le lendemain matin, la mère est venue lever le nourrisson : « Elle était toute molle. Elle n’avait plus de tonicité ». À l’hôpital Necker, à Paris, les médecins constatent qu’elle est victime du syndrome du bébé secoué, avec une hémorragie sous-durale et une hémorragie rétinienne. Le père maintient, en garde à vue : « Jade allait bien quand je me suis recouché ». Et la mère affirme qu’elle ne s’est pas relevée de la nuit : « Si ce n’est pas moi, ça ne peut être que lui »(...)
http://www.lechorepublicain.fr/epernon/justice/2017/07/05/bebe-secoue-a-epernon-un-couple-se-dechire-au-tribunal_12471842.html
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(les situations des trois personnes peuvent donner des indications... bien sûr seulement des indications mais parfois çà peut aider et p.ex. peser lors d'une suspiscion... : bébé a tendance à beaucoup pleurer en jour critique physique et le secoueur a tendance à le secouer en jour ou épisode critique surtout émotionnel)