suicide

Ils ne savent pas comment leur fille est décédée Les parents d'une jeune femme qui s'est donné la mort lors d'une hospitalisation attendent toujours des réponses. La malheureuse a sauté du 9e étage. Deux ans et demi après, ils ne savent toujours pas. Les parents d’une jeune étudiante de 21 ans qui s’était suicidée aux HUG veulent savoir dans quelles circonstances leur fille est décédée. Qui était présent? Y a-t-il eu un défaut de surveillance? Malgré une enquête pénale, ils n’ont toujours pas obtenu de réponse, relate la «Tribune de Genève». Les faits remontent au 4 août 2014. Prise de troubles psychiques soudains, la jeune femme s’en est prise à sa famille, la menaçant d’un couteau, mordant sa mère et son frère, avant de tenter de s’étouffer en avalant du papier. Admise aux urgences de l'hôpital cantonal, la patiente a été transférée le lendemain à l’Unité d’intervention et de thérapie brève. Le jour suivant, elle a participé à un «groupe de crise», au cours duquel elle a demandé à plusieurs reprises à être accompagnée pour aller fumer une cigarette. Le personnel le lui a refusé, lui demandant de patienter. Mais, profitant de la sortie d’une infirmière, la jeune femme est montée au 9e étage, duquel elle s’est défenestrée. Un arrêt« difficilement compréhensible» Se voyant refuser le droit de participer à une procédure déposée auprès de la Commission de surveillance des professions de la santé, les parents de la défunte ont déposé un recours auprès de la Chambre administrative. Celle-ci a rendu un arrêt en janvier, leur refusant l’accès à la procédure, au motif que «la personnalité finit avec la mort». Une décision que regrettent les avocats des parents: «Pour nos mandants, l’arrêt rendu est difficilement compréhensible. Il revient à dénier à tout parent le droit de participer pleinement à la procédure devant la commission du seul fait du décès de son enfant.» Un recours pourrait être déposé auprès du Tribunal fédéral. Du côté de l’enquête pénale, l’expert mandaté par la justice a conclu à un geste de désespoir provoqué par un «raptus suicidaire lors d’un trouble psychotique». Le procureur chargé de l’affaire devrait entendre les parents prochainement.
http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/Ils-ne-savent-pas-comment-leur-fille-est-decede-24401920
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(période critique septennale des 21 ans - rythmes courts à voir)