mardi 13 décembre 2016

drame conjugal

Grand Périgueux : jugé pour la mort de la mère de ses enfants, l’accusé en pleurs devant la cour
Le procès a débuté ce lundi, devant la cour d'assises de la Dordogne, au palais de justice de Périgueux. Cet homme de 45 ans comparaît quatre ans après le drame de Chancelade La cour d’assises de la Dordogne se penche, ce lundi et ce mardi, au palais de justice de Périgueux, sur le sort judiciaire de Joao Paulo Rodrigues Alves. Le Girondin de 45 ans est accusé d’avoir frappé à mort sa compagne, dans la nuit du 28 au 29 décembre 2012, à Chancelade, près de Périgueux. Les pompiers, alertés par l’auteur des coups, ont trouvé Sylvie Sudri grièvement touchée au crâne. Elle est décédée des suites de ses blessures à l’âge de 48 ans. L’accusé, jugé pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, n’a jamais nié sa responsabilité au cours de l’instruction. Il a expliqué qu’une dispute avait éclaté ce soir-là au cours de laquelle des coups auraient, dit-il, été donnés de part et d’autre. Joao Paulo Rodrigues Alves aurait, dans ce contexte éruptif, perdu tout contrôle de sa personne, frappant à plusieurs reprises la tête de la mère de ses enfants contre le sol. Un fort climat de tension planait sur le couple depuis plusieurs mois. Une séparation était d’ailleurs évoquée. "Il y avait des moments où elle était très agréable et d’autres très méchante" Ce lundi matin, la cour a entendu l’accusé parler de sa vie, de sa rencontre avec Sylvie Sudri, de la naissance de leurs deux enfants. Issu d'un milieu très modeste au Portugal, Joao Paulo Rodrigues Alves est arrivé en France pour travailler en tant que chef d’équipe en 1998. Il a gravi tous les échelons, passant chef de chantier puis maître compagnon. À partir de 2005, sa vie de couple s’est dégradée. "Il y avait des moments où elle était très agréable et d’autres très méchante", a-t-il dit, en pleurs. Le soir du 28 décembre 2012, dans leur résidence secondaire de Chancelade, le couple s’est disputé. Selon les faits exposés ce lundi matin, il a cogné plusieurs fois la tête de sa compagne. Sylvie Sudri est décédée suite à ses blessures. Selon l’accusé, il n’y avait jamais eu de violence physique envers elle avant ce jour tragique. En fin de matinée, ce sont les collègues de travail de l’accusé qui ont témoigné. Tous se sont accordés à décrire "un homme généreux et bon", "toujours dans la discussion et la compréhension sur les chantiers quand il y a des conflits d’intérêts". Avec les collègues femmes : "Respectueux, jamais une parole déplacée." Ce lundi après-midi, la cour a commencé à examiner les faits. Il a notamment été rappelé que Sylvie Sudri portait les traces de deux fractures crâniennes. Lui n’avait que "quelques égratignures. S’il a redit qu’il portait la responsabilité du décès de la mère de ses enfants, Joao Paulo Rodrigues Alves a remis en avant leurs relations difficiles : "Elle a pris le dessus, elle me traitait comme un gamin." Pourtant, selon l’enquête de personnalité, l’accusé et la victime donnaient "l’image d’un couple uni". Jusqu’aux faits qui lui valent aujourd’hui de comparaître devant la justice, Joao Paulo Rodrigues Alves n’était pas connu comme étant un homme violent. Qu’il s’agisse du conjoint de la victime constitue une circonstance aggravante. Source : Sud Ouest le 12 décembre 2016
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drame des périodes critiques septennales communes, l'un et l'autre se trouvant au moment du drame dans leurs périodes critiques respectives des 42 et 48 ans. dégradation, à partir de 2005, c'est à dire périodes critiques septennales précédentes des 35 et 42 ans. situations réciproques à voir le jour du drame : on devrait trouver le jour critique émotionnel.

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