vendredi 23 décembre 2016

disparition

Disparition d’étudiante à Besançon : un acte criminel, son assassin présumé en fuite Le corps de l’étudiante japonaise n’a pas encore été découvert, mais la police est formelle : sa mort ne fait aucun doute. Un suspect a été identifié. Il est en fuite hors d’Europe.  L'étudiante japonaise était arrivée fin août en France et résidait sur le campus de la Bouloie.  Sa soudaine et inquiétante disparition, le 4 décembre dernier à Besançon, puis l’appel à témoins émis par les autorités, ce lundi, avaient fait grand bruit. Ce qu’on craignait a été confirmé ce vendredi par la police de Besançon. « Pour nous, c’est une affaire 100 % criminelle. On pense sans aucun doute que Narumi Kurosaki est décédée. Nous avons identifié un suspect », résume Régis Millet, commandant de l'antenne locale de Police Judiciaire. Cet étudiant étranger d’une vingtaine années a pris la fuite dès son méfait commis, selon les enquêteurs. Il se trouverait hors d’Europe. Un travail de coopération internationale est engagé entre magistrats, et des mandats d’arrêt internationaux vont être délivrés à son encontre. Interpol a également été sollicité. Pour l'heure, les chefs d'accusation retenus sont enlèvement, séquestration et détention arbitraire. Ils pourraient rapidement être réévalués en meurtre, ou plus probablement assassinat. Un profil psychologique « dangereux » La PJ de Besançon, qui pilote l’enquête depuis le 15 décembre, reste discrète quant au mobile. Une certitude : le profil de cet assassin présumé est qualifié de « dangereux ». Présenté comme « très brillant », il aurait notamment pris de grandes précautions pour dissimuler son crime et sa fuite. Des précautions déjouées par le travail de fourmi des enquêteurs de la PJ. L'exploitation de vidéos, notamment, a été déterminante. En marge de cette chasse à l’homme, les efforts se poursuivent pour tenter de retrouver le corps de Narumi, qui a été vue pour l’ultime fois sur une caméra le 4 décembre au soir, en train de manger dans un restaurant des environs de Besançon. Un dîner pris avec son bourreau, qui n'est pas japonais. Les deux individus se connaissaient depuis au moins quelques mois. Narumi Kurosaki, 21 ans, était arrivée de son université de Tsukuba (région de Tokyo) pour la rentrée de septembre. Elle étudiait le français au Centre de linguistique appliqué (CLA), dans l'optique de s'inscrire, ensuite, en fac de lettres à Besançon. D'origine modeste, la jeune femme était présentée comme joviale, dynamique et enthousiaste à l'idée de découvrir la France et l'Europe.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2016/12/23/disparition-d-etudiante-a-besancon-un-acte-criminel-son-assassin-presume-en-fuite
230795NarE22-4/12
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