samedi 24 octobre 2015

meurtre

Meurtre d’une prof d’allemand : accusation et défense demandent l’acquittement Des doutes, mais pas de preuves. Tant l’accusation que la défense ont demandé vendredi à la cour d’assises de Paris d’acquitter un homme de 53 ans jugé pour le meurtre en 2006 de sa compagne, dont l’un des amants s’est suicidé six ans plus tard. La victime, prénommée Simone, a été tuée le 27 juin 2006 de 30 coups de couteau dans son appartement parisien du XVIe arrondissement. Aucune trace d’effraction. Le surlendemain, son compagnon depuis 13 ans, Henri Marc Zerah, avec qui elle ne vivait pas, avait signalé à la police la découverte du corps. Après le retour d’analyses scientifiques, il a été mis en examen en décembre 2006. L’ADN de la victime a été retrouvé mélangé à un ADN pouvant être celui de son compagnon sur un robinet, dans un appartement où la victime ne s’est jamais rendue. Sur l’un des plateaux de la balance, il y a les charges qui ont justifié le renvoi d’Henri Marc Zerah devant les assises de Paris. Sur l’autre, les doutes, a expliqué l’avocat général Philippe Courroye dans son réquisitoire, «doutes qui résultent de portes mal fermées, d’investigations incomplètes», et doutes sur un homme mort. L’un des amants de la victime, prénommé Pascal. Il s’est suicidé le 13 février 2012, dans une chambre d’hôtel où il retrouvait parfois sa maîtresse. La veille de la Saint-Valentin, le jour des 50 ans de l’accusé. Ses proches ont expliqué son geste par la perte de son emploi. Clamant son innocence, l’accusé, convaincu que le meurtrier est l’amant suicidé, a invoqué plusieurs hypothèses pour expliquer qu’il pouvait s’agir d’un transfert d’ADN. Peu probable, mais les expertises n’excluent pas cette possibilité, a souligné l’avocat général. - «Je suis innocent» - La victime menait une vie libre. «Liberté qu’elle a payée de sa vie», a estimé le magistrat, pour qui elle a été victime d’un «crime possessionnel» de la part d’un meurtrier à qui cette liberté était «insupportable». Entendu pendant l’enquête, mais jamais inquiété, l’amant qui a mis fin à ses jours croyait que Simone était enceinte de son compagnon. Aucune trace d’ADN susceptible de le mettre en cause n’avait été retrouvée sur la scène de crime, ni chez lui. Lors de sa première audition, quelques jours après la découverte du corps, il présentait une griffure sur le cou. «Rien n’a été vérifié» à ce sujet, a dénoncé l’un des avocats de la défense, Me Hervé Temime. Il avait aussi remis à la victime un manuel de self-défense sur les techniques de combat au couteau, qui n’a pas été exploité pendant l’enquête. Ces éléments, parmi tant d’autres, conduisent la défense à dénoncer une enquête lacunaire, où de nombreuses pistes ont été «négligées». En dépit de témoignages contraires, l’accusé soutient qu’il n’était pas jaloux. Rien n’indique que Simone comptait le quitter. Jaloux, l’amant suicidé, lui l’était, a plaidé pour l’accusé Me Corinne Dreyfus-Schmidt. «On a nettoyé la scène de crime», a-t-elle souligné, «l’oeuvre d’un vrai connaisseur». Pascal était expert en cybercriminalité. Dans ce dossier, il «n’y a que des doutes». D’éléments de preuve, «on n’a strictement rien !», a abondé son confrère Hervé Temime, «on se raccroche à des éléments psychologiques», à l’égard d’un accusé parfois décrit comme étrange ou antipathique. L’innocent «se défend mal», «il ne sait pas ce qu’a fait le coupable», a-t-il plaidé, avant d’énumérer de multiples «étranges coïncidences» au sujet de Pascal. «Ça fait neuf ans que je me bats pour faire éclater la vérité», a déclaré l’accusé, qui comparaissait libre, avant que la cour ne se retire pour délibérer. «Je suis innocent». Verdict attendu en fin de journée.
http://www.liberation.fr/societe/2015/10/23/meurtre-d-une-prof-d-allemand-acquittement-requis-pour-son-compagnon_1408355

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l'homme a été acquitté.
(si l'accusé a 50 ans le 13 février 2012 cela donne une naissance le 13/02/1962.
ce qui donne le jour critique émotionnel E22 le 27 juin 2006 jour du meurtre.
pas trouvé de données concernant l'amant ni la victime qui se trouvait apparemment en période critique septennale des 42 ans)

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