mardi 23 juin 2015

escalade

À 71 ans, François Bibés n’a pas hésité à escalader un pylône de 400 000 volts à 55 m de haut à Moux pour faire connaître un candidat malheureux à la présidentielle de 2002. Depuis près d’une heure maintenant, hier midi, les gendarmes ont les yeux fixés en haut d’un pylône de 400 000 volts en bordure de l’ancienne nationale 113 tout près du village de Moux. À 55 mètres au-dessus d’eux, François Bibés, un retraité haut-garonnais de 71 ans, vient de s’installer là-haut, tout là-haut, faisant fi des panneaux, drapeaux sur lesquels on peut lire : «Danger de mort». Des ouvriers qui travaillent sur cette ligne de très haute tension l’observent. Ses banderoles qu’il a accrochées au pied du pylône «Sauvons l’agriculture» n’ont pas résisté au vent. Vers 14 h 30, il accepte de redescendre s’il peut exprimer à la presse les raisons de sa dangereuse escalade. Aussi svelte qu’un adolescent, le retraité entame minutieusement sa descente. «On a un point de vue magnifique de là-haut», lance-t-il le pied à peine posé sur le sol. «Je fais cela pour faire connaître Nicolas Miguet qui voulait se présenter à la présidentielle de 2012 mais à qui il manquait cinq signatures de maires. C’est vraiment dommage, il y avait des choses très intéressantes dans son programme et puis il dénonçait aussi les pratiques de certaines banques», poursuit-il sous les regards médusés du chef de chantier et des gendarmes.
 À Mancioux et dans l'Aude déjà Il y a quelques mois, François Bibés avait déjà escaladé un pylône à Mancioux en Haute-Garonne, pour les mêmes motifs : «C’était une ligne de 63 000 volts, rien de comparable avec celle-ci», confie-t-il, arborant un large sourire et pas peu fier de son exploit. Il y a un an et demi, il avait déjà réalisé la même escalade sur un pylône à proximité. Les gendarmes de la communauté de Trèbes-Capendu n’ont pas vraiment apprécié l’exercice. Tout d’abord parce que l’homme a mis sa vie en danger et puis sur le bord de la nationale, quelques automobilistes devinant le «varappeur» en haut du pylône ont failli provoquer plusieurs accidents. Les gendarmes ont demandé à François Bibés de les accompagner pour qu’il s’explique sur son comportement. Sans aucune résistance et avec le sourire, le retraité a suivi les militaires avec toujours ce regard malicieux dans les yeux. L’homme, pour sûr, ne devrait pas en rester là. Reste à savoir si RTE, qui exploite et entretient les réseaux électriques, va donner suite à cette affaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/14/1708365-moux-71-ans-escalade-ligne-400-000-volts.html

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ou 73 ans selon d'autres articles... mais il pourrait bien s'agir d'un comportement septennal (période critique des 70 ans)

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