cauchemar

Seine-et-Marne : un violeur revient vivre tout près du domicile de sa victime
Un homme condamné à deux ans de prison ferme pour le viol d'une femme a pu sortir au bout de six mois. Il est retourné vivre chez lui. Or, sa maison est à 150m du domicile de sa victime. "Je vis dans la crainte et dans la peur. J'espère être en vie ce soir". Maryline a été violée en juillet 2010 chez elle, à Croissy-Beaubourg, en Seine-et-Marne. Son agresseur a été jugé et condamné en octobre 2014 à cinq ans de prison dont deux ferme. Mais six mois plus tard, lui voici déjà dehors. L'homme a en effet bénéficié d'un aménagement de peine qui lui permet de rentrer chez lui, avec néanmoins l'obligation de porter un bracelet électronique. Or, les domiciles de Maryline et de son agresseur, un ancien ami de la famille, sont tout proches, à peine 150 mètres le séparent. Cette proximité plonge à présent cette jeune mère de famille dans la peur. "Je passe devant tous les jours, que ce soit pour aller à l'école ou au centre commercial, on est juste à côté. Il croise, ma famille, mes enfants au quotidien", indique Maryline, qui s'est confiée à Europe 1. "On ne peut pas se construire dans cette situation"
 C'est par un courrier de la juge d'application des peines qu'elle a appris la terrible nouvelle. "Je n'ai pas compris cette décision de justice", dit-elle, ajoutant avoir été "anéantie" le jour où elle a reçu cette lettre. "On ne peut pas vivre dans la même commune, se croiser tous les jours après des faits aussi horribles. On ne peut pas se reconstruire dans cette situation, c'est impossible", explique Maryline, qui songe à déménager. "Comment la justice peut autoriser des choses comme ça, je trouve ça inadmissible", s'interroge-t-elle. Pourtant, la loi n'oblige pas nécessairement un violeur à déménager s'il vit non loin de sa victime. C'est pourquoi la jeune femme demande que la loi soit modifiée. "Ce que je souhaite pour l'avenir, c'est qu'il ait une loi qui oblige les coupables à déménager quand les habitations sont aussi proches, qu'il ait un éloignement géographique systématique et automatique", demande Maryline.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/seine-et-marne-un-violeur-revient-vivre-tout-pres-du-domicile-8607741.html

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