A la barre, le père assume avoir secoué son nourrisson
Un Poitevin ne supportait plus les cris de son bébé. Hier , il a été condamné pour ces graves violences qu’il a toujours reconnues.
Il assume, le regard sombre et les yeux rougis. Face au tribunal et face à lui-même, Pierre (*) ne fuit pas ses responsabilités. « Je regrette énormément, je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça, ce n'est pas ma nature. » Cette triste affaire de bébé secoué pourrait être d'une sordide banalité. Sauf que « Monsieur a reconnu les faits, c'est assez rare pour être souligné », précise la procureure. Il a fallu de la force à cet homme de 35 ans pour avouer « l'inadmissible. » Julie (*) vient d'avoir deux mois en cette nuit de cauchemar du 7 au 8 mars 2013. Elle se réveille et pleure. Son père se lève. Une fois de plus il va l'enrouler dans une couverture et la secouer. Ce n'est pas la première fois que Papa passe ses nerfs sur le petit être. « J'étais épuisé, cela me mettait hors de moi. Je transpirais, je tremblais et je la secouais. » Cette nuit-là, le Poitevin, employé au CHU, va aller encore plus loin. Il jette violemment le nourrisson sur le lit. La petite tête cogne et le pauvre corps meurtri se raidit.
(...)
Dans son malheur, Julie à la chance d'être soignée avec brio. Elle s'en sort après avoir frôlé la mort. « C'est une miraculée », rappelle Maître Hélène Mérade représentante du conseil départemental administrateur ad hoc de l'enfant. Il faudra attendre son septième printemps pour savoir si Julie ne gardera pas de séquelles de ses terribles premiers jours. Elle pourra compter sur son père. « Il est important qu'elle puisse établir une filiation avec son papa », poursuit l'avocate. Pierre, qui a vu sa fille unique à quelques reprises et communique avec elle par Skype, ne demande que ça. « J'ai tout gâché. Ma vie c'était de fonder une famille. Je suis soulagé qu'elle aille bien. » Les relations avec la mère, qui ne réclame qu'un euro symbolique, sont apaisées. Pour le bien de l'enfant. « Mon client a pris conscience de l'énormité de son geste », plaide le bâtonnier Jacques Grandon. La procureure se charge de rappeler la nature « inqualifiable » des faits. « Le père a reconnu avoir pendu sa fille par les pieds comme une chauve-souris avant de la jeter comme un ballon. »
Le tribunal va suivre ses réquisitions : Pierre est condamné à 2 ans de prison dont 3 mois ferme couverts par la détention provisoire. Il devra poursuivre le suivi psychologique déjà entrepris pendant les 3 ans de sa mise à l'épreuve.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2015/05/08/A-la-barre-le-pere-assume-avoir-secoue-son-nourrisson-2321826
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c'est hélas bien plus que du "bébé secoué"... situation cyclique des personnes, père et bébé, le jour du drame ? elle peut parfois apporter des explications... et de ce fait éviter des récidives...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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